samedi 11 décembre 2010

Après une monnaie unique, une langue unique pour l’Europe

Mise en application immédiate !
La Commission Européenne a finalement tranché : après la monnaie unique, l’Union Européenne va se doter d’une langue unique, à savoir... le français.

Trois langues étaient en compétition : le français (parlé dans le plus grand nombre de pays de l’Union), l’allemand (parlé par le plus grand nombre d’habitants de l’Union) et l’anglais (langue internationale par excellence).
L’anglais a vite été éliminé, pour deux raisons : il aurait été le cheval de Troie économique des Etats-Unis et les Britanniques ont vu leur influence limitée au profit du couple franco-allemand à cause de leur réticence légendaire à s’impliquer dans la construction européenne.

Le choix a fait l’objet d’un compromis, les Allemands ayant obtenu que l’orthographe du français, particulièrement délicate à maîtriser soit réformée, dans le cadre d’un plan de 5 ans, afin d’aboutir à l’eurofrançais.

1. La première année, les sons actuellement distribués entre ‘s’, ‘z’, ‘c’, ‘k’ et ‘q’ seront répartis entre ‘z’ et ‘k’, ze ki permettra de zupprimer beaukoup de la konfuzion aktuelle.

2. La deuzième année, on remplazera le ‘ph’ par ‘f’, ze ki aura pour effet de rakourzir un mot comme ‘fotografe’ de kelke vingt pour zent.

3. La troizième année, des modifikazions plus draztikes seront pozzibles, notamment ne plus redoubler les lettres ki l’étaient ; touz ont auzi admis le prinzip de la zuprezion des ‘e’ muets, zourz éternel de konfuzion, en efet, tou kom d’autr letr muet.

4. La katrièm ané, les gens zeront devenus rézeptif à dé changements majeurs, tel ke remplazé ‘g’, zoi par ‘ch’, - avek le ‘j’ – zoi par ‘k’, zelon les ka, ze ki zimplifira davantach l’ékritur de touz.

5. Duran la zinkièm ané, le ‘b’ zera remplazé par le ‘p’ et le ‘v’ zera lui auzi apandoné – au profi du ‘f’, éfidamen – on kagnera ainzi pluzieur touch zur no klafié.

Un foi ze plan de zink an achefé, l’ortograf zera defenu lovhik, et lé chen pouron ze komprendr et komuniké.

vendredi 10 décembre 2010

Itinéraire d'une activiste - Episode 3

Fin du collège, mes notes se dégradent, la pression sociale devient énorme, mais je m’en fous, j’ai décidé de faire des études supérieures.
L’environnement scolaire est comme une mer de requins, vue depuis la surface, alors qu’on vous y pousse ou que vous y sautez. Une fois dedans, si vous ne devenez pas un des leurs, vous vous faites bouffer. Cette petite chose, ce petit désagrément peut vous conduire à détester l’école ; non pas pour l’enseignement, ni pour le contenu, ni même pour les murs hauts qui vous enferment, mais pour la prison immatérielle de la stupidité adolescente.

Le lycée, mouais... Pas assez carrée, déteste apprendre par coeur, donne les bonnes réponses mais pas le raisonnement, ou pas comme on le demande, même s’il est juste aussi...
C’est là qu’on se rend compte que le groupe vous pousse à ne rien faire. Si vous êtes le seul "bon" dans une classe et que vous aimez parler avec les adultes, vous vous faites descendre. Si vous êtes dans une classe de "bons" mais qu’avoir la meilleure note ne vous importe pas, vos compétiteurs vous descendront, et les profs prendront pitié.
Au final, une personne dont le but est d’apprendre et de comprendre, sans pour autant ressentir le besoin de montrer qu’elle sait tout, eh bien, elle n’a pas sa place dans le système.

lundi 6 décembre 2010

OMG, je suis intolérante au gluten !

...ou comment arrêter de se faire des films catastrophes.
Voici un mail envoyé à une jeune femme atteinte d'obésité et nouvellement diagnostiquée coeliaque :

1. RELATIVISER
Je connais une personne allergique aux matières grasses. Le gluten à côté c'est de la gnognotte !

2. EXPLIQUER
Oui, tu es malade à cause du gluten. Ton corps est empoisonné, et pour survivre il s'est gorgé d'eau afin de diluer le poison.
Une fois que la source du poison aura disparu, ton corps va se remettre tout seul, et tu ne seras plus malade, mais juste intolérante au gluten, et ça, c'est gérable !

3. CLARIFIER
Tu ne vas pas faire un REGIME SANS GLUTEN, enlèves-toi ce mot de la tête ! Ce n'est pas un régime car il n'est pas question une seconde de te priver de quoi que ce soit : tu peux t'envoyer 15 tablettes de chocolat ou 2 tonnes de frites si ça te chante ! Tu vas juste adapter tes choix afin d'avoir une ALIMENTATION SANS GLUTEN (ça fait moins peur, non ?)

Le gluten, c'est Baséo : blé, avoine, seigle, épeautre, orge. Point.
Là tu te dis : "Je pourrai jamais, y'en a partout !!!"

Penses à la solution, pas au problème :
- pomme de terre, riz, sarrasin, quinoa, châtaigne, maïs (ça c'est juste pour ce qui peut remplacer la farine de blé déjà...)
- aucune restriction sur : fruits, légumes, autres féculents, laitages, oeufs, viandes, poissons, sucres, graisses, alcool, capotes parfumées...

Il existe plusieurs marques sans gluten à acheter en bio, en pharmacie, et même au rayon diététique chez Carrefour ! Même des plats cuisinés.

Pour info, je suis intolérante au gluten, mais mon système immunitaire est tellement pourri que je ne fais pas de réaction assez violente pour avoir droit à un diagnostic médical officiel.
J'ai commencé le SANS GLUTEN en février 2010. Je l'ai fait à 100% pendant 3 mois, et depuis j'ai réintégré un peu de farine bio, genre une fois par semaine maxi., en prenant des probiotiques pour régénérer l'intestin grêle, qui est au coeur du problème.
Ce n'est pas difficile, le tout est de se décider !

Cas pratiques :
- Le pain
le plus simple pour commencer est de tout arrêter, et d'éviter carrément tout pain, même sans gluten, pendant le premier mois. Le pain c'est la facilité de grignotage. Prends plutôt des mélanges de noix et fruits secs, et mange ça si tu as un creux, avec un fruit ou tout un panier de fruits !
Le matin, un truc sympa est la crème Budwig, à adapter selon Baséo. Après, tu peux repasser aux cracottes ou même brioches spéciales.
- Les pâtes
Tu connais sûrement les vermicelles de riz... il y a aussi le pâtes au maïs. Evite d'acheter les moins chères, souvent 100% maïs ; ce n'est pas mauvais mais ça fond à la cuisson. Mieux vaut prendre les riz 30% et maïs 70% par exemple. Au final, pas plus d'une fois par semaine : c'est juste chiant parce qu'il faut tourner pendant la cuisson sinon ça colle... Patate Power !
- La charcuterie
Là, tu seras souvent limitée aux jambons de base, crus, cuits, ou fumés. Bien lire les étiquettes avec les lécithines ou dextrose de blé par exemple; à éviter. Lidl fait un bon forêt noire :)
- Bière = malt d'orge le plus souvent, donc c'est NIET. Vodka, c'est de la patate par contre :)
- Béchamel : à la farine de riz, très bon, et avec les pâtes à lasagne Shär, c'est super !
- Mayonnaise : il faut bien lire les étiquettes... ou alors la faire maison au mixer :)

Il existe beaucoup de blogs de cuisine sans gluten, et certains sont même super classe !
Tu as aussi un site asso coeliaque qui liste les produits bons et mauvais dans toutes les marques.
Exki fait des brownies sans gluten.
Les macarons c'est sans gluten, comme les meringues, le gâteau au fromage blanc, la mousse au chocolat...

Les changements se sont vus chez moi en 3 semaines, rien qu'au teint. Mais souvent dès la première semaine tu peux faire ta pub pour Activia :)
Et surtout NO STRESS : tu as une marge d'erreur pour les 1% de lécithine de blé de tel ou tel produit, mais ce n'est pas une raison pour manger une demi-baguette parce que ça sent bon chez le boulanger... Dis-toi que le gluten est un poison, et qu'empoisonner ton corps c'est dans un sens te faire du mal volontairement ; c'est dommage.

Ah oui, une dernière chose, mais alors ça c'est vraiment vraiment très dur à assumer parce que ça coûte assez cher : tu aura besoin de nouvelles fringues parce que tu risques rapidement de perdre du poids... Oui, je sais, c'est terrible...

vendredi 3 décembre 2010

Itinéraire d'une activiste - Episode 2

J’ai eu le bonheur d’être éduquée dans un certain matérialisme, tout en n’étant pas franchement matérialiste ; connaître la valeur de l’argent, et très tôt aussi, la valeur du travail, fait et bien fait. Grâce à ça, j’ai orienté toutes mes études en y intégrant les possibles ratages (concours d’entrée, diplômes, tests...).
Au collège, on me disait qu’avec mes notes, je devais absolument continuer mes études, et pas faire un C.A.P. parce que c’est pour les gens qui ne réussissent pas. Pression familiale oblige, je continue. Et puis, j’avoue que l’école, j’ai (presque) toujours aimé ça.
Aimer apprendre, c’est ce qu’il manque à beaucoup de jeunes actuellement. Même si certains sont motivés par la compétition, d’autres s’en foutent, soient par jalousie (d’une certaine manière), soit parce qu’ils savent qu’ils ne sont pas qu’une note sur le coin d’une copie-double.
On note, aujourd’hui, non pas le travail de l’élève, mais le résultat final (ou une suite de démarches imposées menant au résultat). Certains y passent 5 minutes, d’autres 50, mais si le résultat est le même, qui verra la différence ? D’ailleurs, qui s’intéresse encore à la volonté d’apprendre d’une personne qui a des difficultés à comprendre ?

A lire : Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes

samedi 27 novembre 2010

Itinéraire d'une activiste - Episode 1

Pour moi, il y a les personnes dites "actives" qui sont dans la capacité de travailler. A côté, il y a les "activistes" : des gens qui se battent pour pouvoir travailler.
Ceci est l’histoire d’une étudiante devenue activiste au début du vingt-et-unième siècle.


Quand on est enfant, on rêve de toutes sortes des métiers spectaculaires, hilarants, faciles... En grandissant, on découvre d’autres métiers encore plus spectaculaires, hilarants ou faciles... Adolescent, on veut juste un métier qui fait gagner beaucoup d’argent, qui fait de vous une star, ou qui vous rend spécial. Arrivé au Bac, on se dit : "Merde, je suis obligé d’être inscrit à l’université pour faire la fête toute la journée et toute la nuit comme les étudiants ?". On ne parlera pas de ceux qui refusent d’arriver au Bac...

A côté de ceux-là, il y en a quelques uns qui ont une vocation depuis tout petit, ou moins petit, qui ont quitté le système général pour apprendre en pratique de leur plein gré (et cette nuance est importante), et qui reprendront des études un peu plus tard, le cas échéant.
D’autres "à vocation" qu’on a forcé à faire autre chose, avec plus ou moins de succès, et qui finiront par trouver un intérêt quelconque dans le monde du travail, avant de revenir à leurs premières amours à l’âge de la retraite. Bien sûr, ça n’ira pas très loin...
Et puis il y a ceux qu’on force à continuer dans le système général "parce qu’aujourd’hui, on n’est rien sans le Bac". Le souci c’est qu’arrivés à 18 ans, ceux-ci peuvent choisir de retourner à leur vocation, et commencer enfin à apprendre, avec des années de retard (et des jeunes cons qui se foutent de la gueule du vieux qui est en cours avec eux).

En-dehors de la honte créée par la simple idée "d’avoir voulu faire un cursus pour les nuls", et par la frustration de ne pas pouvoir décider de ce qui fera plus de 60% de sa vie, c’est masquer voire annihiler tout un pan d’une personnalité qui se crée.
C’est une décision lourde de conséquences. Il est donc nécessaire de bien y réfléchir. Cependant, si le choix est imposé d’une manière ou d’une autre, le jeune blâmera tout le monde sauf lui-même s’il la réussite ou l’intérêt n’est pas présent.
Ce que j’ai toujours regretté, c’est de ne pas avoir au collège, un après-midi par semaine consacré à la rencontre de professionnels qui aiment leur métier et en parlent bien. Une fiche, même sortie de l’Education nationale, ne remplacera jamais l’expérience unique du pro.

jeudi 11 novembre 2010

Le jeudi, c’est Noël !

Euh... C’est aussi mon anniversaire, Pâques, mon diplôme... Ou simplement l’occasion de me faire un cadeau !

La plupart des sites de listes sont payants. Kadolog.com est gratuit, et assez complet. Vous avez un nombre illimité de listes, un nombre illimité de cadeaux, et vous pouvez vraiment y mettre ce que vous voulez !

Comment ça marche :
- Vous créez une liste, avec une petite photo et une description.
- Vous ajoutez votre premier cadeau : titre, description/lien vers la boutique en ligne, prix, quantité (ou nombre de parts – exemple : 5 x 10€ pour un cadeau de 50€) et photo (pour l’instant, il faut la télécharger depuis son ordinateur ; bientôt on devrait pourvoir mettre un lien à la place).
- Vous diffusez le lien par mail, Facebook... tout ce que vous voulez !
- Vos amis cliquent sur le cadeau qui leur convient
- Ils peuvent vous envoyer le montant par Paypal ou par virement (vous n’êtes pas obligé de mettre votre RIB en ligne, mais c’est possible)
- Vous voyez qui a offert quoi et pouvez les en remercier directement via le site !

Ce véritable service anti-ratage a été mis en place par deux passionnés, qui ont sûrement fait l’expérience des doublons ou autres "ah... ouais... cool... merci... + mine déconfite".

Idéal pour toutes les occasions, petites ou grandes, chères ou pas, le seul défaut est l’absence de surprise, mais vaut-il mieux ne pas en avoir de mauvaise ?

mardi 2 novembre 2010

Hammam-exquis

Contexte historique :
Mardi, grève des trains. Mardi, j’arrive à Bruxelles et j’ai faim. Mardi, c’est Exki ! Et voilà que je saute sur ce gobelet où flottent des rondelles de banane... Orgasme lingual pendant 2 heures, alors que je siffle tranquillement le contenu sucré du récipient...

Ingrédients :
- 1 grosse banane bio bien mûre
- 1 orange
- 1 tasse de thé du Hammam (pas sur-infusé, normal)
- 1 cs de sucre de canne

Showtime :
Eplucher et couper la banane en rondelles de 1 à 1,5cm. Mettre dans un grand mug.
Verser le thé chaud dessus et compléter au besoin avec de l’eau jusqu’à ce que le liquide recouvre les fruits.
Saupoudrer avec le sucre.
Peler l’orange à vif (enlever la peau avec un couteau pour ôter la membrane qui reste quand on l’épluche à la main ; on perd un peu de pulpe) puis couper de gros morceaux (3-4cm).
Les ajouter  sur le dessus (ça trempera à moitié dans le thé).
Laisser refroidir, et si possible laisser au frais quelques heures.

Peut ensuite se Smoothixer (oui, j’aime inventer des mots), mais je préfère les morceaux, qui en font un petit-déjeuner à mâcher toute la matinée... miam !!!