J’ai eu le bonheur d’être éduquée dans un certain matérialisme, tout en n’étant pas franchement matérialiste ; connaître la valeur de l’argent, et très tôt aussi, la valeur du travail, fait et bien fait. Grâce à ça, j’ai orienté toutes mes études en y intégrant les possibles ratages (concours d’entrée, diplômes, tests...).
Au collège, on me disait qu’avec mes notes, je devais absolument continuer mes études, et pas faire un C.A.P. parce que c’est pour les gens qui ne réussissent pas. Pression familiale oblige, je continue. Et puis, j’avoue que l’école, j’ai (presque) toujours aimé ça.
Aimer apprendre, c’est ce qu’il manque à beaucoup de jeunes actuellement. Même si certains sont motivés par la compétition, d’autres s’en foutent, soient par jalousie (d’une certaine manière), soit parce qu’ils savent qu’ils ne sont pas qu’une note sur le coin d’une copie-double.
On note, aujourd’hui, non pas le travail de l’élève, mais le résultat final (ou une suite de démarches imposées menant au résultat). Certains y passent 5 minutes, d’autres 50, mais si le résultat est le même, qui verra la différence ? D’ailleurs, qui s’intéresse encore à la volonté d’apprendre d’une personne qui a des difficultés à comprendre ?
A lire : Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes
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