jeudi 10 mars 2011

Le Sac à Neuneu : besace à coudre

Lorsque je travaillais à la mercerie, j’ai créé un sac, une besace qui se noue tout partout !

Ci-dessous, vous avez la marche à suivre pour faire la vôtre.

Fournitures :
- 30 cm de Liberty Tana Lawn (voile de coton)
- 1 mètre de gabardine (ou coton épais)
- 9 mètres de biais
- fil de la couleur du biais

Matériel :
- machine à coudre (c'est vraiment nécessaire, mais il suffit qu'elle fasse le point droit)
- ciseaux de couture
- épingles
- craie
- mètre ruban

Télécharger le patron et le plan de placement. Sachez que vous pouvez modifier le placement et la méthode de coupe pour économiser du tissu, mais c'est tellement plus simple à tracer comme ça !...

La couture :
 Le plus simple est de prendre la gabardine à plat, de mettre une épingle à 28 cm dans la hauteur, puis de déchirer une première bande. Retailler la bande à 108 cm (28+80). Épingler ensuite la bande sur le reste du tissu.

Placer une épingle à 28 cm dans la largeur, puis mettre une épingle au milieu de la hauteur de la bande (donc à 14 cm, pour situer la pointe). Placer une épingle à 1,5 cm du premier repère [Photo de droite], puis tracer une ligne depuis la pointe. Couper les 2 épaisseurs.

Je vous conseille de bien marquer à la craie l'envers de la gabardine. 

Retourner le morceau découpé, puis tracer l'autre côté.
Décalquer pour faire le deuxième côté. 

 Dans le restant de la première bande, couper un carré de 28cm.

Couper/déchirer une bande de 28cm de hauteur dans le reste du tissu.
Épingler le Liberty à la gabardine envers contre envers (le dessin ET le côté peau de pêche à l'extérieur).Couper le Liberty le long du bord.
Retailler en 2 morceaux de 60cm.


Vous aurez donc :
 - 1 fond ;
- 2 côtés en pointe ;
- 2 côtés rectangles en gabardine et Liberty.



Assembler au fond les côtés en Liberty et gabardine. Attention au sandwich gabardine/Liberty/gabardine.
Coudre les 3 épaisseurs.

Assembler les anses avec le fond du sac. 
Épingler les côtés aux anses et coudre sur 25 cm (jusqu’à la découpe).


Poser le biais en se calant sur le bord. Il n'est pas nécessaire l'épingler.

Finir l’intérieur en posant le biais restant sur le fond et les côtés (ici, retailler les coins).


J'aime donner une petite touche amusante, en finissant les pointes sans tout aplatir. C'est une technique étrange qui fait un peu "papillon", mais reste dans l'idée du (double) neuneu.

 Il est bien évident que tout tissu épais ou à motifs fera l'affaire. Par contre, faites bien attention au tissage avant de tenter de le déchirer !

mardi 8 mars 2011

...ou comment je vire végétarienne 2.

Aujourd’hui, mon poissonnier (celui du tartare de saumon, NDLR) est en vacances. Comment je le sais ? Parce que c’est son fiston qui tient la boutique.
Son fiston, c’est celui qui fait toutes les préparations genre les harengs sauce tartare, ou la salade de crabe... Son fiston, il a un contrat pour travailler chez le légumier. Son fiston, c’est MON petit légumier chéri !

Le retournement de situation est tel que j’ai une banane et sûrement les yeux qui pétillent : non seulement il sait cuisiner des légumes, mais en plus il sait faire le poisson !!!

Me voici donc devant la roulotte, souriante, lui aussi avec un sourire amusé, surtout quand j’achète l’énorme bout d’elbot fumé, parce que j’ai "l’air d’aimer ça".
J’ai droit à un peu de calmar en plus, gratuitement, et un super sourire en partant.

Le seul vrai souci ici c’est que "ça fait 20 ans qu’il [lui] répète qu’il est [son] père, alors ça doit être vrai". Encore un petit jeune, majeur (c’est déjà ça), mais toujours trop jeune ! JE suis trop jeune pour être un couguar, non ?

Tout ceci pour dire que, la drague, ou plus efficacement la "séduction" si vous êtes "charmante", c’est une notion et une pratique que j’observe à distance, que je vois venir à des kilomètres, et qui parfois me donne l’impression d’être autiste dans le genre "A beautiful mind". Je trouve ça mignon et terriblement niais. J’hésite toujours à dire "Stop, c’est bon, tiens, ma carte" ou laisser le pauvre diable mariner gentiment, encore un peu, juste pour qu’il ait l’impression que je suis à la hauteur du défi.

Si j’avais les moyens d’accueillir Môsieur (ou Mademoiselle, d’ailleurs) dans un endroit convenable, je pense que j’épuiserais mon stock de cartes de visite très rapidement.
D’ailleurs, il faut que j’en refasse...