lundi 29 août 2016

Comment ne pas rapporter son travail à la maison

"J'en peux plus... à 3h du matin je suis dans mon lit à me demander si j'ai fait ça ou ça pour demain et je suis crevée."
Voilà ce que m'a dit une jolie blonde qui travaille à moitié en indépendante, à moitié selon un planning de salariée (praticienne en massage).

Quand on travaille de chez soi, ou en solo, il est important d'avoir une structure pour différencier le "bureau" du "privé".
Voici ce que j'ai proposé dans son cas :

Avoir la tête vide
Moins vous avez besoin de mettre votre mémoire à contribution, moins vous aurez l'impression d'avoir oublié quelque chose.
J'utilise depuis plusieurs années la méthode GTD (Get to do) qui se base sur un agenda pour tous les rendez-vous et les tâches avec une date d'effet (deadline), et un carnet pour toutes les tâches non-datées (attention il y a un "truc" que je n'ai pas le temps d'expliquer ici).

Notez ! Notez ! Notez !
Mélangez le privé et le pro dans l'agenda pour éviter d'avoir à vous dédoubler. Centralisez toutes vos notes dans le carnet qui doit rester collé à votre agenda/téléphone ; recopiez systématiquement vos post-its dans le carnet.

Tout ce qui est écrit n'est pas oublié et n'a pas besoin d'être dans votre tête... à condition de lire votre carnet/agenda régulièrement !

Délimiter les zones de travail
Rien de pire que de travailler sur le canapé entre le chat et les miettes de gâteau.
Je n'aime pas non plus devoir prendre 20mn pour tout sortir/ranger quand je travaille.

L'idéal est donc d'avoir un bureau ou une petite table qui sera réservée pour travailler. Pour éviter que le chat en fasse une extension de son panier, il peut être intéressant d'avoir un système de couvercle ou de boîte pour ne pas se faire envahir.

Il est bon aussi de travailler en tenue. Pour certains, une cravate suffit pour se sentir "au travail". Pour moi, c'est d'étaler les papiers autour. Pour elle, c'est de porter sa blouse d'esthéticienne. Pour des raisons de chat, je lui propose d'avoir une "blouse de travail à domicile" pour avoir l'effet escompté sans avoir besoin de la passer à la machine tous les soirs.

Créer un rituel de fin de journée
Vous pouvez travailler à domicile, mais c'est dur de s'y remettre une fois en symbiose avec le canapé moelleux.

Je lui ai proposé de prendre une boîte à chaussures estampillée "Ma tenue de travail" dans laquelle elle range sa blouse, un stylo et une calculatrice (pas d'usage autre que de rappeler au cerveau que c'est sérieux).
En rentrant, elle pose ses affaires et s'installe à la table de travail. Elle ouvre la boîte, enfile sa blouse, sort le stylo, la calculatrice, puis son agenda et son carnet.
Elle a ensuite une micro-liste de tâches qui boucle sa journée : la liste est scotchée dans le couvercle de la boîte. "Je rentre j'ai pas envie de réfléchir."
En fin de liste : mettre le carnet dans mon sac, ranger la blouse, fermer la boîte et mettre de la musique.


Il faut 21 jours pour créer une habitude, mais les effets se font sentir dès le premier jour (la première nuit). Il faut un peu de temps pour tout sortir de la tête vers le carnet, et il faut pouvoir le faire dans l'instant (ou jamais).

C'est un bon moyen de démarrer. Il y a encore de quoi faire en plus... ;)


vendredi 26 août 2016

Pourquoi le coaching de vie ne marche pas

Le coaching de vie proposé par des lifecoach ne fonctionne pas, et ceci pour une raison très simple : vous et votre peur.

Je vois déjà des protestations, mais attendez un peu...
Prenons cette personne qui va voir son médecin généraliste : "Docteur, le soir j'ai souvent mal à la tête..."
Le médecin fait une batterie de tests sanguins, l'envoie chez un ophtalmo... pour finalement lui prescrire du paracétamol.
Au bout d'une semaine, cette personne va se plaindre auprès de qui veut l'entendre que ce généraliste est incompétent et/ou que l'Univers lui en veut et que Dieu la punit.
Ce que cette personne n'a pas dit à son médecin, pour une raison ou une autre, c'est que tous les soirs elle se tape la tête contre le mur de sa cuisine.

Avec un coach de vie, ou même avec un psy, c'est la même chose : comment voulez-vous qu'il vous propose une solution adaptée si vous lui cachez des informations importantes ?!

Le principe du coach de vie c'est qu'il ne va pas chercher à vous coller une étiquette (dépression, bipolaire...) mais va chercher des solutions pratiques sans vous stigmatiser, afin de vous sortir (au besoin) du rôle de victime du monde entier.

Le plus important quand on débute un travail avec un coach est de savoir que c'est plus long qu'une chirurgie mais moins long qu'une psychanalyse.

Pourquoi un coaching prend du temps
C'est du jardinage.
Si vous voyez une mauvaise herbe et que vous coupez les feuilles (chirurgie), c'est rapide et efficace sur le moment... mais elle va sûrement repousser.
En psychanalyse, selon mon expérience personnelle, on va creuser tout autour de la plante, et partout ailleurs dans le jardin, vous allez voir plein de racines, dont celles des plantes que vous n'aviez pas l'intention de toucher et vous avez des ampoules, un gros tas de terre retournée et voilà débrouillez-vous.
En coaching, on choisit une plante sur laquelle travailler. Au besoin on coupe les feuilles pour vous rassurer et après on va trouver des outils adaptés pour atteindre la racine du problème et s'assurer qu'il ne revienne plus.

Le plus important c'est la confiance
Est-ce que vous confieriez votre chat à une personne en qui vous n'avez pas confiance ? Le but de ton (bon) coach est de capitaliser (tirer le meilleur parti) de vos potentiels afin de vous prouvez que VOUS pouvez régler votre problème. C'est un guide ; pas une solution miracle.
C'est un engagement réciproque. Le coaching ne peut donc fonctionner que si VOUS êtes prêt a faire la moitié du chemin.

Il n'y a rien de pire pour un coach que d'avoir l'impression de perdre son temps parce qu'une personne refuse d'avancer, de prendre le temps de faire les exercices assignés ou de simplement laisser le bénéfice du doute à la méthode ("Coach, je fais comme ça depuis des années et ça ne marche pas, alors pourquoi une autre méthode marcherait ?!").


Certaines méthodes vous conviendront mieux que d'autres. Discutez, tentez et accrochez-vous : c'est vous qui allez faire tout le travail au final ;)

mercredi 24 août 2016

Que faire avec ses chaussettes trouées ?

Vous avez des chaussettes solitaires, ou encore de vieilles chaussettes toutes moches ?
Et si vous en faisiez des Tawashi ?

Le tawashi c'est Japonais. Ma grand-mère appelle ça une "lavette". Mais c'est comme les leggings : c'est vachement mieux dans une langue étrangère ! (les personnes qui sont nées avant les années 90 savent de quoi je parle).
Vous pouvez vous en servir pour la vaisselle, le débarbouillage... c'est écolo et ça passe à la machine !



Matériel :
- une paire de ciseaux
- un morceau de carton ou une planche et des clous
- un minimum de 2 chaussettes taille adulte
- 10 mn de votre temps

J'avoue avoir une préférence pour les chaussettes hautes à rayures, parce que c'est super simple (et que le haut est souvent en bon état).

Coupez des morceaux de 2 à 3 cm dans le tube de votre chaussette. Evitez de couper dans le talon ou le bord en haut. Les parties trop moches, recyclez-les chez Chaussettes Orphelines.


Découpez un carré de carton de 18 cm ou plantez des clous sur un carré de 15 cm.
Combien de clous par côté ? Même question pour les entailles du carton (une tout droit et une en biais, c'est plus résistant).



Je dirais que ça dépend de vos chaussettes... Si vous avez 10 morceaux, ça fait 5 par côté (le minimum je pense - voir mes tawashi rose/noir), donc 5 clous donc 10 entailles (ou 6 si vous voulez la jouer serré).
Je suis montée jusqu'à 10 morceaux par côté (le noir), mais ma version gris/noir à 8 est ma préférée.


Prenez chaque morceau de chaussette, glissez deux doigts au milieu et tendez en bougeant légèrement : ça devrait faire rouler les bords.


Enfilez ensuite votre trame (comme pour un tissu, c'est la base sur laquelle on vient tisser). Vous voyez que j'ai laissé un "clou" sur deux mais il m'en restait, donc je les ai glissés au milieu, en faisant attention à ce qu'ils ne se chevauchent pas.


Ensuite, on vient tisser la chaîne (encore un terme technique !). Pensez à alterner.
Vous pourriez tisser en prenant les 2 "fils" d'un même morceau (on appelle ça du 2x2) mais j'aime bien la rigidité du 2x1.


Une fois au bout, rabattez les mailles. C'est à dire que vous prenez une boucle, et vous passez sa copine dedans, puis la copine passe l'autre copines dedans...
En 2x1 vous n'avez pas besoin de faire tout le tour. Dans ce cas, faites 2 fois le noeud de finition, de préférence aux coins opposés.


Donc, une fois au bout, vous avez cette boucle toute seule... Repassez-la dans elle-même et tirez fort.


C'est fini !!!


Utilisez. Lavez comme une chaussette normale. Rincez bien si vous faites la vaisselle avec et suspendez-la pour éviter la prolifération des bactéries.

Vous pouvez mixer tant que vous voulez niveau couleurs. Vous trouverez des tuto qui parlent de manche de T-shirt ; je ne suis pas fan ne serait-ce que pour la question de taille - je suis flemmarde et j'assume.

Vous tenez l'aventure sur Instagram ? Un tag @idjyfr et je serai fière !

dimanche 21 août 2016

Suite des aventures...

Peut-on considérer qu'une rivière de montagne se classe dans la même catégorie qu'un lac de montagne ? A la base, je voulais juste me baigner dans une étendue d'eau douce (11). Là, en plus, j'ai fait du canyonning. C'est super !

J'ai reçu ma presse à chaud (Marylin) et mon plotter de découpe Silhouette (Freddy) donc l'impression de T-shirts est en cours (77).

Plusieurs autres projets dans les tuyaux et pourtant du mal à se projeter en ce moment (comme beaucoup de gens).
Le fait d'avoir chaque jour une petite chose de laquelle se réjouir par avance est la clé pour continuer à avancer malgré tout ce qui peut arriver à l'extérieur.