jeudi 25 avril 2013

Citation du jour

Le plus souvent, traiter les symptômes, c'est comme mettre du fond de teint sur un oeil au beurre noir : ça ne change pas la souffrance et ça n'empêche pas que ça recommence.
     - Idjy

jeudi 18 avril 2013

Travailler son ressenti

J'ai longtemps cherché comment travailler mon ressenti afin d'augmenter mes capacités. Après discussions et recherches, on m'a expliqué 2 choses :
- il n'y a pas de méthode car personne n'est pareil ;
- plus on pratique, plus on pratique bien.

J'ai aussi compris que la Vie est un énorme terrain de jeux, et qu'on apprend mieux en s'amusant.

Dans le genre, j'ai assisté à une conférence-atelier de Serge Boutboul, où j'ai croisé plusieurs types de personnes, de l'égo sur-dimensionné au chercheur de Lumière en passant par la personne qu'on y traîne et qui au final y retourne seule.
Lors du premier cours, nous avons joué à faire des ballons de basket en énergie. L'idée était de travailler la densité. Serge passait entre les rangs pour donner ses impressions. Il a évidemment remarqué que le ballon de mon voisin était énorme et déformé : oui, j'ai fait comme quand on est petit, j'y ai planté le petit doigt et j'ai soufflé dans mon pouce en rigolant. Heureusement qu'il n'a pas vérifié les couleurs... hum.

Pour ceux qui préfèrent le côté "sourcier", j'ai travaillé avec Paul Drummer sur le ressenti par les mains et le corps. C'est intéressant car on découvre que nous sommes une baguette de sourcier !
C'est notamment intéressant d'écouter son corps, les tensions et la respiration qui se bloque quand on passe sur une faille ou une barrière magique/rituel de protection. J'ai mis en pratique ces techniques dans le cadre de soins, ou simplement quand j'explique à une personne le principe de connexion grâce au fil de lumière qui part de la tête. Le corps vous dit : "Voilà c'est branché !".

Commencez par des choses simples, un sens à la fois.
Si vous n'êtes pas allergique aux auras, entités, corps éthérique et astral... n'hésitez pas à vous procurer l'un des livres de Serge Boutboul, avec plein d'exercices en images, accessibles aux débutants comme à des gens plus avancés. Il travaille aussi sur le clairsenti et la médiumnité.

vendredi 12 avril 2013

Parabole : naufrage

Tu vis sur un joli bateau. Tu te laisses porter tranquillement sur la mer de la Vie.
Puis un jour, tu vois une chose étonnante : un jardin qui flotte au loin.
Plus ton bateau s'approche, plus tu te rends compte que ce jardin tangue terriblement. Il est secoué de tremblements. Malgré cela, des gens s'y trouvent. Ce sont des gens que tu connais et qui t'aiment. C'est incongru !
Ton bateau s'approche encore, et le jardin bouge de plus en plus violemment. Tu as peur.
Et pourtant des gens se trouvent dans ce jardin et t'appellent. Ce sont des fous ! Ils vivent dans un lieu dangereux !

Soudain, dans un grand fracas, tu vois que ton bateau commence à prendre l'eau : tu vas couler !
Les gens dans le jardin t'appellent toujours.
Tu es fermement accroché à la rambarde, prêt à sauter, mais le jardin bouge tellement ! Et c'est tellement loin ! Tu pourrais te noyer si tu sautes !!!

Des mains se tendent et te disent que tu peux le faire, que ce n'est vraiment pas loin... Mais ils sont fous ! C'est un canyon immense ! Tu n'y arriveras jamais !

Mais le bateau coule, c'est définitif, alors tu dessers ta prise sur la rambarde, doucement. Tu te dis que tu n'as plus rien à perdre et tu sautes.

Là, tu atterris sans encombre sur la terre ferme. Rien ne bouge. Tu te retournes et tu vois que ton bateau minuscule voguais sur une mer déchaînée, mais tu ne t'en rendais pas compte. Tu vois que de ce côté il n'y avait qu'un petit espace à enjamber. Les gens qui t'appelaient sont là, les bras grands ouverts, et ils t'aiment.


Lâcher prise, c'est oser.

mardi 9 avril 2013

Citation du jour

Autorisez-vous à vous tromper. Une erreur, vous êtes Humain. Deux erreurs, vous êtes bouché. Trois erreurs, vous êtes borné. Quatre erreurs... On arrête le massacre et on passe au sujet suivant.
    - Idjy

samedi 6 avril 2013

Des noeuds de cravate originaux

J'aime la cravate.
Bien que ce soit à l'origine un symbole de soumission de la part d'un serf à son seigneur, littéralement une corde au cou, la cravate, c'est cool !
Je me souviens qu'en 1999, je portais à moitié-dénouée une cravate marine et rouge emprunter à mon banquier-retraité de grand-père. Puis Britney m'a copié. Comme avec les chemises à manchettes...

Le souci, c'est qu'on a vite fait le tour des noeuds de cravate, en simple ou double, chez les prestataires informatiques ou chez les dandy.
Mais là, je suis tombée sur un gars qui fait des vidéos parce qu'il aime la cravate. Voici quelques perles à vous passer au cou...
Vous aurez compris qu'il n'est plus question de se contenter du noeud de base, même en version 15 secondes chrono.

jeudi 4 avril 2013

Qu'est-ce qu'une secte ?

Depuis l'affaire de l'Ordre du Temple Solaire en 1996, j'ai entendu le mot "secte" un peu partout, et surtout lu dans les suggestions automatiques de Google (se voir proposer "jeu de rôle secte" est vraiment étrange).
J'ai donc décidé de me poser la question pour de vrai : c'est quoi une secte ?

Voici ce que dit le dictionnaire Larousse :
Ensemble de personnes professant une même doctrine (philosophique, religieuse, etc.)
Groupement religieux, clos sur lui-même et créé en opposition à des idées et à des pratiques religieuses dominantes.
Clan constitué par des personnes ayant la même idéologie.


Bien sûr, dans son origine ancienne, on pouvait alors parler de secte Juive, de secte Catholique, de secte Protestante, de secte Islamique... Dès que deux personnes (soit un groupe) décident de parader en ville avec une pancarte "Vive Justin ! C'est un Dieu de la chanson !" en invitant d'autres à les suivre, on pourrait techniquement parler de secte.
Aujourd'hui, le mot "secte" est un terme péjoratif et effrayant.

Les définitions proposées par PrévenSectes sont impressionnantes : on parle de manipulation, de déstabilisation, de mise en danger physique et psychique, de rupture avec ce qui est "communément admis".
On en revient au problème du "commun" : souvenons-nous que la Terre était plate il n'y a pas si longtemps, et aussi que le nuage de Tchernobyl s'est arrêté à la frontière allemande. Ces faits étaient avérés par les classes dirigeantes, sans autre forme de preuves que celles qu'ils fournissaient directement. C'est étrange, cela ressemble à la définition que fait Roger Ikor des pratiques d'une secte...

Le gouvernement a lancé la Mission de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires.
J'aime la tournure de phrase suivante :
Sur la base de l’expérience de la Miviludes, qui reçoit quelques 2 000 signalements par an, la dérive sectaire peut être définie comme suit...
On ne parle ni de secte ni de certitude. Dans la définition elle-même, on utilise des mots bien soutenus tels que dévoiement, action de dévoyer, détourner quelqu'un du droit chemin, le dégrader moralement, le pervertir (j'ai appris un nouveau mot aujourd'hui).
Dévoiement de quoi ? De la liberté de penser, d’opinion ou de religion... Jusque là, pensez ce que vous voulez, tant que ça n'atteint pas l'ordre public [...] ou l'intégrité des personnes. Mmmmm... y'a un truc qui me chiffonne là, mais je n'arrive pas à mettre la patte dessus...
Elle se caractérise par la mise en œuvre, par un groupe organisé ou par un individu isolé, quelle que soit sa nature ou son activité, de pressions ou de techniques ayant pour but de créer, de maintenir ou d’exploiter chez une personne un état de sujétion psychologique ou physique, la privant d’une partie de son libre arbitre, avec des conséquences dommageables pour cette personne, son entourage ou pour la société.
Je suis d'accord avec cette partie. Et on en revient à cette histoire de libre-arbitre. Quelqu'un peut-il décider ce que doit penser notre libre arbitre ? Notre libre arbitre doit-il nous ramener vers le communément admis ? N'est-ce pas un droit fondamental que de pouvoir se perdre ? Est-on obligés de suivre les enseignements de gens qui disent tout savoir, ce qui est le mieux pour nous et pour le plus grand nombre ?

Il est très difficile de faire comprendre à une personne extérieure à vous-même ce que vous ressentez. Quand vous ressentez que quelque chose est Bon pour vous, sur le court, moyen ET long terme, que c'est viscéral, et pourtant on vous encourage à aller contre votre ressenti... n'est-ce pas une perte de libre arbitre ?
Laissez-nous le droit de nous tromper. Laissez-nous l'opportunité de faire nos propres expériences. Nous sommes des enfants ! Nous aurons forcément les genoux écorchés !

Pour vous rassurer, la Miviludes a mis en place une série de signaux permettant de détecter (et non de définir ou caractériser de façon absolue et certaine) une dérive sectaire. En voici une partie, que j'ai sélectionnée pour vous :
- adoption d’un langage propre au groupe
- modification des habitudes alimentaires ou vestimentaires
- situation de rupture avec la famille ou le milieu social et professionnel
- engagement exclusif pour le groupe
- soumission absolue, dévouement total aux dirigeants
- perte d’esprit critique
- réponse stéréotypée à toutes les interrogations existentielles
- existence d’atteintes à l’intégrité physique ou psychique
- manque de sommeil
...c'est exactement ce que l'on vit du lycée à l'Ecole de Commerce !!!

Ayez un peu de jugeote... Posez-vous des questions !
Il y aura toujours une personne pour écrire un article sur le fait que telle ou telle chose est une secte.
Un chirurgien reconnu facturera toujours des sommes exorbitantes pour ses prestations. Pourquoi une personne exerçant dans les médecines douces avec un degré de compétence équivalent  ne pourrait-elle pas vous demander de payer sa prestation ? Oui, c'est pas remboursé par la Sécu...
Les sectes recrutent chez les moutons. Réfléchissez avec la Tête ET le Coeur, et vous ne serez plus en danger.

mardi 2 avril 2013

De l'art de l'intuition et de voir le verre à moitié plein

Cette journée, on me l'a promise comme étant une "grooosse journée", comprenez une journée prometteuse de celles qui vous débloque une vie et dessinent la suite. Sauf que...

Sauf que mon intuition, tous warnings au vent, m'a fait cadeau au réveil d'une splendide boule au ventre. C'est sûr, rien allait se passer comme dans un doux songe.

C'est d'abord ma voiture qui a décidé de faire un bruit métallique, coûts des réparations ? Oh, une bagatelle ! 750 euros ! Il s'agit d'une "grooosse opération".

Je me dis "Reste positive Ginette (Ginette est mon nom de scène), vois le verre à moitié plein, tu vas avoir ta prime annuelle à la fin de la semaine ! Okay, il n'est pas écrit dans ton karma que tu seras riche, mais tu pourrais être en galère de voiture ET de thunes !". Et je me rends à mon travail, forte de l'idée que ça va aller.

Le rendez-vous sur mon avenir est d'abord décalé. "Vous comprenez Aurore (NB : mon vrai prénom), il y a ces "groooos points bloquants" qui sont plus importants". Plus importants ? Je tourne en dérision que mon sort à de l'importance et à ce moment là je pèse mes mots. Car tenez-vous le pour dit : dans tout humour se cache au moins une demie vérité ! Soit, le point est décalé. "Avant de vous proposer un CDI, il vous faudra faire vos preuves jusqu'en juillet" et moi, de plus en plus fébrile, "Parce que depuis 14 mois, vous n'avez pas eu le temps de vous faire une idée ?". Et puis voila, l'affaire est réglée. Et je me dis, ça ne peut pas en rester là, ça va aller.

Mon dossier est enfin passé pour un logement digne de ce nom. Avec l'homme, on a des projets, de vie, de famille et il part en éclaireur visiter la maison. Tout va bien se passer puisque j'ai droit à ma prime. Enfin l'horizon se dégage et nous allons avoir chaud l'hiver, mais aussi vivre nos rêves ! Quelle chance, c'est sûr maintenant, ça va aller ! Excepté qu'à cela...

Et bien, à cela... se rajoute, une "grooosse décision" de notre direction. Sur 2013, les primes sont sucrées (oui, comme les fraises, avec le même geste crispé) pour ces couillons de CDD, de longue date de préférence, qui pensent avoir participé au CA de la-dite entreprise, assumé les mêmes responsabilités que les collègues (voire plus en fonction du-dit collègue), pris des baffes verbales comme la bande, paye des impôts comme les autres, et ne vient plus bosser en petit poney depuis que c'est interdit ! Bref, qui se retrouvent dans  une "grooosse merde" ! Oui mais voila...

Oui mais voila ! La couillonne de CDD que je suis, elle en a marre de vivre sa vie au rabais, à coups de précarité et de projets sans cesse repoussés ! Elle entre en "grooosse guerre" !

La prochaine fois que mon intuition me fait cadeau de cette boule ramifiée, je simule une "grooosse appendicite", qu'on se le dise !