samedi 21 décembre 2013

P***** 6 mois !

C'est en voyant l'article d'Aurore que je me suis souvenue que ça faisait déjà si longtemps que j'avais pris ces résolutions. Et  je dois dire que ça marche bien mieux que les résolutions de Nouvel An (parce qu'on pense avoir le temps).

Les travaux avancent toujours (1) mais un gros bout sera fait d'ici la fin du mois. La sommité internationale (35) se précise grandement : j'ai eu les droits pour la traduction du livre de Teal Scott, qui a émis la volonté d'organiser un truc à Paris. 2014 ou 2015 : à voir !
Ma recouvreuse (38) a rendu l'âme, donc je dois maintenant apprendre à utiliser la NOUVELLE machine.

Donc rien de barré ce mois-ci, mais beaucoup de pré-arrangé pour l'année prochaine.
Je suis actuellement à 9% de résolution. On se motive. On continue. Et vous n'avez pas idées de tous les autres trucs que j'ai commencé !

jeudi 12 décembre 2013

Votre vie sexuelle tient dans une poche de sac à main

Arrêtons un instant de nous complexer les seins, les poils et les aisselles, afin de nous concentrer la particularité physique qui détermine véritablement notre vie sexuelle : les ongles.

Tout a commencé le jour où Belle (Journal intime d'une call-girl) se retrouve à dire "Ouch !", avant de sortir une lime à ongles, de se retourner vers son amant et de passer un certain temps à le manucurer. Eh oui, c'est toujours une petite chose qui peut ruiner votre affaire.

Il existe 4 grands types d'ongles : les manucurés, les coupés à ras, les rongés et les sauvages. C'est un peu comme pour les poils, en fait. On aurait pu s'en douter vu qu'ils sont eux aussi composés de kératine, et que la nature du cheveux est comparable à celle de l'ongle.

Le manucuré est un ongle que l'on soigne. Long, court, ras, faux... Il se taille à la lime et sait exactement ce qu'il peut et ne peut pas faire.
Le coupé à ras travaille dur. S'il est taillé au coupe-ongles, façon militaire, c'est qu'il est là pour servir, pas pour être joli.
Le rongé est souvent sur les dents, et fait les frais du stress de son propriétaire. Parfois par ennui, il tombe dans une spirale de douleur et de mocheté digne d'un héroïnomane.
Le sauvage n'est pas forcément rebelle. Il a le mérite d'exister, et si son propriétaire n'a pas soudain des velléités ouvrières, il poussera jusqu'à ce qu'il devienne trop long et sera cassé par mégarde et retaillé, créant une sorte de dégradé ongulaire que n'importe quel coiffeur edgy envierait.

Le fait est que si le gras, c'est la vie, l'ongle, c'est le sexe.
Prenons l'exemple du fantasme adolescent : le guitariste. Un bon guitariste, ou du moins un vrai passionné, se reconnaît à sa main directrice aux ongles développés (pour pincer les cordes) et à l'autre main taillée à ras, pour pouvoir écraser les cordes sur le manche.
Le fait est que la dextérité développée par le musicien (principalement celui qui joue du métal) ne compense pas toujours le fait que la main directrice est pourvue de griffes acérées. Pensez aussi aux callosités des doigts de gauche. Yep. C'est tout de suite moins glamour.

Passons ensuite à la question lesbienne. Autant les ongles c'est pratique pour gratter le dos, autant une lesbienne se reconnaît à ses ongles bien limés (ou même coupés à ras mais sans angle saillant).
Imaginez une seconde ce que donne une Maîtresse-Femme bisexuelle, dont le plaisir principal serait de griffer le dos de ses soumis tout en ayant des relations sauvages et non-douloureuses avec des partenaires féminines. A moins qu'elle soit aussi guitariste et ambidextre, c'est de l'ordre du fantasme.

Autre exemple : Môsieur est enfin prêt à se laisser pousser l'orgasme prostatique. Madame regarde ses ongles, et se demande si ça vaut le coup de foutre en l'air une manucure à 60€ d'un coup de ciseaux, pour se voir refuser l'entrée à la dernière minute.

Les ongles, c'est aussi pour certains une question de confort, avant de parler d'esthétique. Certaines mains font "enfant" avec des ongles courts. Et il faut dire que pouvoir tenir un résistor brûlant pendant qu'on le soude en cours de techno, ça aide (véridique !).
Beaucoup de femmes se retrouvent donc à devoir choisir entre la manucure, l'utilisation du smartphone, le sexe et la prise de cocaïne sur petit-doigt. Les ongles seraient-ils donc le moyen qu'a trouvé Dieu pour nous aider à définir nos priorités ?

lundi 2 décembre 2013

Pourquoi ne voit-on jamais personne voyager avec sa Merkabah ?

Il y a des gens qui passent leur temps dans le monde Astral. Parmi ces personnes, certaines ont exprimé leur doute concernant la Markabah, alias le Véhicule de Lumière, dans lequel on peut voyager à travers les dimensions (aussi bien en plans qu'en mesures). En effet, on ne voit jamais de Merkabah !
Pourtant, d'autres personnes passent leur temps à voyager dans leur Merkabah...

Puis j'ai eu une révélation :
La Merkabah produit autant d'énergie qu'une ville de 5000 habitants, s'affiche donc sur les radars comme une anomalie, et quand on "joue" avec sans savoir, on voit passer des hélicos de l'armée...
Donc, tout  bon professeur vous apprendra à programmer votre Merkabah afin qu'elle soit invisible et indétectable, notamment pour vous éviter la surprise de voir débarquer les Men in Black chez vous.

Il est donc parfaitement normal qu'on ne voie pas de Merkabah.


Pour aller plus loin, voici une petite histoire :
Un homme décida de programmer sa Merkabah afin de dépasser impunément les limitations de vitesse, dans le genre "Je veux que les Policiers ne puissent plus me voir".
Aucun souci, jusqu'au jour où il s'est fait tabasser à un coin de rue, à quelques mètres de policiers... qui ne s'en sont pas rendu compte.

(véridique ou non, cette histoire est un bel enseignement)

vendredi 29 novembre 2013

Jeu de rôle Grandeur Nature : un monde de sociopathes

Je suis GNiste. J'écris ces lignes en tout état de cause, et sur ma propre expérience. Mais commençons par le début...

Le principe du Grandeur Nature

C'est un jeu. Un jeu en face à face, en vrai, avec des personnages qui vivent des choses, et des joueurs qui expriment les émotions des personnages. Le but du joueur (sauf comportement anti-jeu ou jeu narratif) est de réaliser des objectifs prédéfinis, soit par les organisateurs, soit par lui-même. Pour réaliser ces objectifs, son personnage va interagir avec d'autres personnages, et le joueur va donc interagir avec d'autres joueurs.

Le sociopathe

Le sociopathe qui nous intéresse ici n'est pas l'anti-social rebelle. C'est celui que l'éthologue Américain décrit comme ceci : narcissique prédateur séducteur manipulateur et volontaire dans ce comportement. Il est toujours très intelligent ; c'est peut-être pour cette raison que l'on retrouve beaucoup de jeunes cadres dans le JdR-GN.
Notre sociopathe ne sera donc pas très intéressé par les GN de masse où le but est de se taper dessus avec des armes en mousse, mais il recherchera les intrigues, la politique, la subtilité... en résumé, le jeu social.

Mauvais joueur et très bon jeu

Notre sociopathe est un très, très bon joueur, dans le sens où il atteindra presque toujours ses objectifs, et de manière terriblement logique.
Il voit tout, entend tout, joue aussi bien sur le comportement du personnage en face que sur le comportement du joueur, qu'il a eu tout loisir d'analyser hors-jeu. Certains, au lieu de se rebeller contre les règles, vont les hyper-appliquer, en user et en abuser, cherchant parfois à ne pas tenir compte du joueur lui-même (sauf s'ils savent que le joueur triche ou ne joue pas son personnage) ; là, le mauvais joueur va souffrir...

Un mélange explosif

Le monde du GN a beau être ouvert, c'est un bocal où tournent encore et encore les mêmes gens. Je suis surprise d'avoir mis tellement de temps à me rendre compte que le bocal ne contenait pas que de gentils poissons...
Bien sûr, tous les GNistes ne sont pas des sociopathes. Le milieu est cependant propice à leur bien-être : de nouveaux terrains de jeu chaque weekend, de nouvelles personnes (des personnages, en fait) qui trouvent normal le fait d'être manipulées "parce que c'est le jeu", une impunité totale, toujours sur le principe du "jeu" (car c'est bien le personnage qui fait toutes ces choses malsaines, et non le joueur) et le plaisir d'avoir un cran d'avance, la satisfaction d'arriver à ses fins.
C'est pour lui un exutoire, qui va peut-être lui éviter ce comportement au quotidien, sauvant ainsi de la violence psychologique ses compagnons/collègues/enfants.

Mais qu'est-ce que je fais là ?

Comme beaucoup de "pas très bon joueurs", j'aime les costumes, j'aime l'improvisation, et c'est dans ce milieu que je me suis fait mes premiers amis en arrivant à Paris.
C'est un peu un risque calculé... à moins que je sois juste maso, cherchant une justification à mon besoin de souffrir encore et encore sous le joug de mâles dominateurs (oui, l'hypocrisie féminine vous vaccine souvent dès le collège pour le reste).

Le fait est que certaines personnes lisant ceci vont en faire une affaire personnelle. Le plus amusant est que le véritable sociopathe verra ceci comme un simple mouvement de pièce sur l'échiquier, et ne répondra pas de manière frontale, et sûrement pas de suite.


Pour finir, je dirais que j'admire ces joueurs, en tant que joueur/comédien, dans le cadre du jeu. En-dehors de ce cadre, leur comportement est terriblement fatiguant une fois démasqués mais, ne connaissant aucune autre forme d'interaction sociale qui puisse en même temps protéger leur enfant intérieur blessé, ils refusent d'en changer.
Je souhaite qu'un jour vous trouviez le calme intérieur dans le Vrai, dans le Coeur. En attendant, même si vous agissez parfois comme de gros connards, sachez qu'il y a une partie de moi qui vous Aime.


P.S. : beaucoup de sociopathes ont développé ce comportement afin de survivre à un parent tyrannique, ou à la pression sociale au niveau scolaire ; dans le monde d'aujourd'hui nous sommes tous sociopathes quand nous sommes incapables de nous aimer nous-mêmes ; le sociopathe ne veut que du bien, mais d'abord à lui-même, et s'il a besoin de contrôler d'autres êtres pour cela, êtres qui se laissent faire, pourquoi s'en priverait-il ?

lundi 25 novembre 2013

Survivre au lycée

Que je suis heureuse d'être sortie du lycée (et du collège) avant l'avènement des Smartphones. Je je suis heureuse de ne pas avoir eu à supporter autre chose que le harcèlement verbal et sur papier. Que je suis heureuse qu'à mon époque Internet pour les jeunes se limitait à Caramail, un chat quasi-anonyme où l'on pouvait deviner qui était qui, mais sans confirmation...

Si ça n'avait pas été le cas, j'aurais peut-être eu mon moment de célébrité, dans les pages locales du journal, en tant que la fille qui a fait une tentative de suicide parce la pression sociale dans le milieu scolaire était trop forte.

Je me souviens que tout allait bien jusqu'en sixième ; j'ai l'impression qu'aujourd'hui la "sixième sociale" est repassée en primaire. En sixième, même les gens étranges avaient une place dans le groupe.
En cinquième, il y avait déjà le groupe des gens bizarres, moins cools, ceux qui aimaient apprendre.
En quatrième, je suis tombée dans une classe de niveau : on sentait que les latinistes et enfants de profs étaient ailleurs... C'est là que j'ai appris qu'on pouvait être bon en classe, à condition de ne pas lever la main, de faire mine d'ignorer les profs... et d'être bon en sport. C'est la dernière année où j'ai eu des notes hautes.
La troisième. J'ai été placée avec les têtes, parce que j'avais choisi une option prisée par les anciens Trilingues. La compétition, que certains trouvent motivante, m'a fait l'effet inverse. J'ai décroché doucement, dans ce milieu où l'on se mélange rarement entre numéros (de classe).
Le collège a été la fameuse période où ton corps change. En quelques mois, je suis passée d'une grassouillette taille 46 à un 34. N'étant pas fashion, même les personnes qui avaient envie de s'intéresser à moi ne pouvaient pas le faire : question d'image publique.

Le lycée. Voulant conserver mon option de langue et faire de l'informatique, j'ai fini en Scientifique, avec les mêmes têtes de fin de collège. J'ai passé quelques bons moments, puis ça a été les travaux de groupe - tout comme au sport, j'ai été prise en pitié par une équipe.
Je me souviens que je n'étais pas fan des pantalons patte d'éléphant ; mes jeans droits m'allaient bien. Pas fans des baskets non plus. En hiver je portais mes cuissardes à talons sous le jean ; le fait que le bout soit effilé a fait scandale.

Je ne sais vraiment pas comment j'aurai pu survivre à la tyrannie, à Instagram, aux commentaires publics sur mes fringues, la couleur de mon sac, ma coiffure, même ce que je pouvais dire ! (je me souviens qu'une camarade m'avait demandé pourquoi j'avais photographié l'étal d'un marché plutôt que le Tower Bridge lors d'un voyage d'étude ; quand j'ai dit "pour l'éphémérité de la chose", ça a fait le tour du bus, façon Nabilla).

A toutes celles et ceux qui se sentent différents, soyez en accord avec vous-même, prenez confiance en vous de l'intérieur. Ne cherchez pas à rentrer dans un moule : vous pourriez vous blesser ! Sachez que tout le monde grandit, que même ces tyrans finissent par se trouver cons et méchants à y regarder en arrière. Vous n'avez pas besoin de carapace, d'armure, si votre Coeur est fort. 

dimanche 24 novembre 2013

Affaire Petit-pois vs. Pastèque (Ep. 4)

Après négociation, Idjy sera bien une marque de service, de papeterie et de vaisselle. Tout ce qui est textile se fera en nom propre.
J'attends juste les papiers officiels ! :)

jeudi 21 novembre 2013

Déjà 5 mois

Que ça passe vite ! Et puis, il faut avouer que passer un anniversaire ça mets du poids dans la balance...
Le séminaire sur la lecture accélérée a eu lieu (46) et je lisais vite, mais là c'est des pointes à 500 mots/mn si j'ai envie... J'ai pris des contacts avec une sommité internationale (35) et on va voir ce qu'on peut faire !