jeudi 20 octobre 2011

Shopping list : commandes groupées !

Très chers amis,

Vous qui avez mon email et qui résidez de préférence en région parisienne, sachez que nous allons passer une série de commandes sur des sites étrangers (au-delà du périph).
Afin de limiter les frais, nous vous proposons de les grouper et de livrer, notamment, au Bar Les Pirates (si vous ne connaissez pas, vous n'êtes pas un ami).

Voici la liste :
Track of the Wolf : d'ici la fin 2011
Vampfangs : attente du prochain coupon de réduction (20 à 40%) ; si plus de 200€ d'achats dans la section, je peux négocier un prix de gros sur les canines
Lip Service : dès 5 personnes ou 350€
Knork : dès 4 personnes (à 50€) ; si nous arrivons à une grande quantité, il se peut que je puisse avoir le prix de gros via mon entreprise et revendre
Victoria's Secret : au plus tard fin janvier 2012 ; dès 5 personnes

mardi 20 septembre 2011

Le Jambachili

Contexte historique :
J’avais goûté un jambalaya chez un mec qui n’aimait pas les légumes. En résumé, il y avait juste un oignon, du poivron vert et de la tomate. Je n’aime pas le poivron.
Voici ma version, moins verte, plus chili !

Ingrédients :
- 3 chorizos à croquer (ou un normal, fort)
- 1 oignon jaune
-  1 boîte de haricots rouges
- 1 boîte de tomates en dés

Showtime :
Coupez le chorizo en rondelles de 4-5mm d’épaisseur (si normal, coupez la rondelle en deux).
Coupez l’oignon en lamelles.
Jetez le tout dans une casserole large en inox (c’est important). Faites revenir à feu vif avec le couvercle.
Quand c’est bien doré (rouge, en fait, et un peu grillé), ajoutez les haricots rouges rincés. Remuez, puis versez le contenu de la boîte de tomates.
Faites revenir encore quelques minutes, en remuant, et parfois en grattant le fond avec la spatule.
Servez sur du riz blanc.

Vous pouvez ajouter du gingembre, du curcuma et du cumin (version rougail), ou des herbes de Provence.
Avec un chorizo bien fort, vous n’aurez besoin de rien, même pas de sel !

jeudi 8 septembre 2011

Le jeudi, c’est pas pour les chochottes !


Je ne sais vraiment pas comment en parler. C’est difficile. Ce n’est pas un bar. Ce n’est pas une boîte de pole-dance. Ce n’est pas un sex-shop. Ce n’est pas une attraction de chez Disney. Ce n’est pas du théâtre... Et pourtant !

Le Théâtre ChoChotte est érotique, voire "superotique" selon la pancarte. Il est situé dans une rue touristique. Pas le moindre néon rouge ou costume en vinyle à l’horizon. De l’extérieur, on pourrait presque croire que c’est un spa, s’il n’y avait cette pancarte...
Dedans, il y a un guichetier, avec un escalier qui descend sur la droite. De la musique qui vient d’en bas. C’est une cave voûtée, avec deux rangées de sièges sur la droite, une barre de danse au centre, des tentures, des voiles et des objets de décoration un peu partout. On s’installe dans un public presque exclusivement masculin, on repère les miroirs, positionnés afin de voir au moins 3 danseuses, peu importe l’endroit où l’on se trouve, et même s’il n’y a qu’une danseuse. L’ambiance générale me rappelle le sex-shop dans Amélie Poulain : cliché, mais ni dégueulasse ni oppressant.

Chaque numéro dure une dizaine de minutes. Chaque danseuse a sa personnalité : sage, goth, Vénus, rigolote, tribale... Leur seul point commun est une épilation intégrale. Seules ou en duo, elles se mettent en scène, montent sur les sièges, s’accrochent à la rambarde, s’asseyent sur les spectateurs...
Ici, contrairement au burlesque où les déesses sont inaccessibles, physiquement et spirituellement, contrairement au Pink Paradise où l’on touche seulement avec les yeux à 30cm et toujours au moins en string, ici on voit tout et on devient un accessoire du jeu.
L’infirmière vous allonge au milieu et vous ausculte : quelqu’un a un sirop pour soigner l’érection du monsieur ? Non ? Eh bien essayons en secouant une paire de fesses à 30cm de son visage. On peut mettre une main sur les cuisses, mais si elle dit non, on obéit. On peut prendre sa main, mais seulement si elle fait le premier pas. On se tait et on profite, sans fumée et sans boissons. C’est VRAIMENT érotique, mais ce n’est pas trash. Vous y verrez toutes sortes de lèvres et sous tous les angles, mais aucun homme n’est invité à montrer ses attributs ou à commenter le physique de la dame.

N’y allez pas si un sexe féminin vous inspire la crainte, ou si l’idée de voir un homme qui frotte quelque peu sa cuisse pendant le spectacle vous dégoûte (ça peut arriver...). Le public va du papy au geek à peine majeur, des gens de toutes classes sociales, et qui peuvent discuter  avec vous sans arrière pensée entre chaque acte, pour peu que vous ayez l’air d’apprécier le spectacle.
J’y étais pour un enterrement de vie de jeune fille, et c’était beau et amusant. On a applaudit, regardé les chaussures, commenté la lingerie, vu passer des jambes par-dessus sa tête...

Ces femmes ont beaucoup de mérite de se donner en spectacle (littéralement). Avoir des femmes dans le public leur fait plaisir, je suppose, car après 8 heures de show, on peut se sentir comme un bout de viande, même si l’on aime ce métier. Certaines sont très sportives, d’autres plus gracieuses, plus douées en comédie (Luna habite littéralement la scène, et le physique est bien agréable !).

Si la curiosité vous pique, mais que la timidité vous retient, demandez des informations sur les salons privés. Venez en début d’après-midi : il y a moins de monde, et il fait frais même en été.

Visite des lieux par la propriétaire :


34 rue Saint-André-des-Arts

75006 PARIS

Tél. : 01 43 54 97 82

Métro Saint-Michel/Odéon
-- 

12h30 - 0h30 tous les jours sauf le dimanche

50€ pour les hommes

30€ pour les femmes

Tarif pour la journée, entrée illimitée.

lundi 5 septembre 2011

Homme, femme, mode d’emploi.


Il est amusant de voir le rapport qu’ont les gens aux modes d’emploi. Ce petit bout de papier, voire ce livret de 500 pages, vous renseigne sur la personne avec qui vous partagez votre dernier petit bijou de technologie.

Indépendamment du sexe, on rencontre deux grands types de personnes : les Techniciens et les Survivants.

Le Technicien, comme son nom l’indique, a tout lu, tout vu, peut vous donner quarante-deux bonnes raisons d’acheter le produit, souvent à coups d’acronymes ou de références chiffrées incompréhensibles pour les êtres ne faisant pas partie de la race des Homo Sapiens Geekus.
Le Technicien pré-commande sur internet. Le Technicien déballe avec un couteau de cuisine quand le symbole sur le carton préconise de ne pas utiliser un cutter. Le Technicien peut faire fonctionner toute technologie de manière innée... Ou, du moins, il le croit.
La procédure du Technicien est simple : ouvrir, brancher, allumer, rebrancher, crier, rebrancher, s’énerver, démonter, dire à tout le monde que son joujou est défectueux, taper dessus, penser à le ramener au magasin le lendemain. Le Technicien, dans un accès de folie solitaire à trois heures du matin, lira la partie "Résoudre les problèmes" du mode d’emploi, et annoncera fièrement le lendemain que telle pièce n’était pas bien mise en place, sous-entendu par les gens qui l’ont fabriquée.
C’est pour eux que la première réponse est souvent : "Vérifiez que l’appareil est correctement branché".

Le Survivant, comme son nom l’indique, a su mettre à profit son intelligence afin d’éviter pertes de temps et déconvenues. Le Survivant Catégorie 1 va lire la partie "Mise en route" du mode d’emploi, et monter l’appareil en même temps, afin de l’installer sur l’étagère. Le Survivant Catégorie 2 va, lui, lire le mode d’emploi à la manière d’une carte d’anniversaire : en entier avant d’ouvrir la boîte, et devoir relire une deuxième fois pendant l’installation.
Souvent, le SC1 devient un Technicien à partir de la première utilisation en conditions réelles, 3 semaines plus tard : il va d’abord mettre du smoothie sur tous les murs avant de découvrir qu’il fallait clipser le bouchon de telle manière, décrite dans la partie "Première utilisation" qu’il n’aura pas lue.
Le SC2, lui, aura tendance à expliquer très bien comment faire... à une tierce personne qui est capable de peler des fruits sans se couper. 

Après, il y a les miracles : quand ça marche tout de suite. Bon, il faut avouer que dans tous les cas, personne ne sait tout faire marcher correctement du premier coup (et je parle de l’intégralité des options, pour une personne qui n’a pas participé au design, et qui n’a jamais eu d’appareil similaire... vous allez arrêter de me chercher, oui ?!).

Bref. Je m’offusque et/ou vous pointe du doigt et me moque furieusement. Haha.

samedi 27 août 2011

Humour du matin, moyen.

Parfois, j'écris des histoires drôles, ou moins drôles. Parfois ça passe. Parfois, c'est nul.
En voici une :

Un couple de cochons se promène, quand soudain ils se font recouvrir d'immondices : ils sont tout sales !!!
Comment réagissent-ils ?

La cochonne rit et le cochon s'tait.

mercredi 24 août 2011

Comment choisir sa machine à coudre

On m’a plusieurs fois demandé des conseils pour choisir une machine à coudre.
Pour bien choisir, l’important est de se poser les bonnes questions...
Voici un petit quizz qui vous permettra de trouver votre partenaire de couture idéale :

1) Que voulez-vous faire avec ?
a. Plein de choses ! Des vêtements, des accessoires, des costumes, les rideaux...
b. Travailler des tissus épais (ameublement, toile denim, cuir...)
c. Vous ne savez pas trop, mais vous en avez assez de coudre à la main

Réponse :
a. Ne vous emballez pas trop vite ! Une machine, c’est un peu comme une pub Tampax : on vous dit que vous pouvez faire plein de choses avec, mais si vous n’êtes jamais montée à cheval, ce n’est pas ça qui va vous y aider !
Commencez par une machine de base, sans électronique, peu importe la marque. Vous n’avez pas BESOIN des points fantaisie. Même les machines de base ont maintenant 8 points différents, des choses que l’on n’utilise jamais !
Mon choix : Promo chez Lidl, 70€
b. Pour ce type de travail, vous devez déjà regarder dans les marques. La mécanique doit pouvoir passer quasiment 1cm sous le pied de biche, et tenir le coup. Une machine de base, en général, passe 4mm.
Pour la mécanique, préférez les marques Suisses ou Allemandes : comme en électroménager et en horlogerie, c’est ce qui tient le mieux. Bien sûr, une machine de ce genre fera quasiment tout. Evitez cependant l’électronique : ça tombe en panne en premier.
Mon choix : Pfaff ou Bernina, 200 à 300€
c. Mieux vaut ne pas investir trop. Il se peut que ça vous énerve et que vous laissiez tomber rapidement. Commencez avec une machine de base, et vous verrez bien si vous avez besoin de plus (en général, au bout de 4 ou 5 ans, ou quand elle casse parce que vous avez essayé de faire un ourlet de jean avec des renforts en toile de store).
Mon choix : Promo chez Lidl, 70€

2) A quelle fréquence allez-vous l’utiliser ?
a. Tout le temps ! J’ai plein plein plein de choses à faire !
b. Un après-midi par-ci, par-là
c. Usage quasi-professionnel, plusieurs fois par semaine

Réponse :
a. C’est beau, l’enthousiasme. Soyons franches : vous allez commencer à l’utiliser, vous énerver et la ranger dans un placard. Encore pire si vous prenez une grosse machine qui nécessite 15mn pour l’enfilage et la mise en marche.
Vraiment, restez sur un modèle de base, en plastique qui sera donc vite sorti et vite rangé.
b. Prenez un modèle pas trop encombrant et en plastique (plus léger que le métal) qui se range vite.
c. Tapez dans la marque. Il vous faut une mécanique résistante, donc du semi-professionnel.
Mon choix : Pfaff ou Bernina tout mécanique, 300€

3) Allez-vous prendre des cours de couture ?
a. Oui, c’est pour ça que vous en voulez une
b. Non, vous voulez bidouiller dans votre coin
c. Non, vous en avez déjà pris pendant plusieurs années

Réponse :
a. Si vous débutez, prenez toujours une machine basique. J’ai appris sur une machine avec 2 molettes de réglage : longueur du point et largeur du zigzag. C’est tout ce dont vous avez besoin.
Si si ! Vous pouvez assembler, surpiquer, froncer, coudre de l’élastique, faire des froufrous et des boutonnières, juste en jouant avec ces deux molettes ! Si vous apprenez à faire simple, vous saurez ensuite utiliser n’importe quelle machine, et travailler avec des noeuds si la marche-arrière est cassée.
Chez moi, j’avais une machine avec 8 points, marche-arrière et boutonnière : j’ai mis 2 ans avant d’utiliser la marche-arrière, et je n’ai jamais utilisé plus de la moitié des points (point droit centré, point droit décalé à gauche, zigzag, mini-zigzag).
Mon choix : Bernina, modèle ancien en métal, ou Promo chez Lidl
b. La bidouille restera de la bidouille : un livre ne remplacera jamais un professeur, qui connaît des astuces et vous montrera comment préparer vos tissus, comment les choisir, comment réparer les bourdes. N’espérez pas faire un pantalon avec poches et braguette zippée que vous puissiez porter dans la rue. C’est dur à entendre, mais c’est la réalité.
Mon conseil : prenez des cours, ne serait-ce qu’une année !!!
c. Bravo ! Entre collègues, je vais juste vous donner mes impressions : j’ai testé une électronique avec une sorte de direction assistée pour les courbes, et un bouton "Point d’arrêt" ; c’est très pratique, silencieux et agréable. Ce genre de modèle va tout de suite chercher dans les 1000€, et vous demande de lui remettre de l’huile à tout bout de champ (comme un chat sa pâtée). Je ne lui ferai pas passer le test des 8 épaisseurs de jean, de peur de la casser.
Il y a 2 ans, je me suis offert un complet chez PFAFF : machine mécanique semi-pro (Hobby 1132, 299€) et une surjeteuse 5 fils, qui est en fait une recouvreuse (Cover Style, 799€). La combinaison des deux est très pratique, bien que longuette à mettre en place, et encore plus à maîtriser (je parle de la surjeteuse et sa pince à épiler).
Pourquoi une 5 fils et pas juste 4 ? Vous ne changez pas de surjeteuse tous les 4 ans. Prendre une 5 fils offre la possibilité d’évoluer encore vers la production en petite série, même si vous utiliserez principalement le surjet.


Résumé :
- Voyez simple : une machine de base, on lui demande de coudre droit et de faire des zigzags. N’importe quelle marque à moins de 80€ fait l’affaire (tant qu’il y a une pédale).
- Voyez léger : pour pouvoir la sortir et la ranger en un rien de temps.
- Voyez ce dont vous avez besoin : pas la peine de prendre une brodeuse 25 points avec lecteur mp3 si vous voulez faire des habits Barbie.
- Voyez les marques Suisses et Allemandes pour de la mécanique longue durée (Pfaff et Bernina sont mes préférées).

lundi 22 août 2011

Humour du soir, bonsoir !

Parfois, j'écris des histoires drôles, ou moins drôles. Parfois ça passe. Parfois, c'est nul. 
En voici une :

Qu'est-ce que le chanteur de U2 en uniforme de bagnard, et qui permet de bien dormir ?

Un Bono-rayé.