jeudi 20 mars 2014

Comment défendre la cause animale avec le Q.I. d'une huître

Toutes ces histoires de "les plantes ont une conscience", j'avais compris : parfois, je regarde mon Spathiphyllum et jai l'impression qu'il me fait la gueule parce que je ne l'ai pas arrosé.
Manger du poisson frit alors qu'il respire encore, je n'étais pas folle du concept... mais je n'aurais jamais cru subir une leçon de vie dispensée par une huître !

Pour résumer la situation, j'adore les fruits de mer. J'évite de plonger un homard non-endormi dans l'eau bouillante, et j'aime manger cru.
J'ai compris il y a longtemps que les huîtres, si tu les gobais, allaient se coller à la paroi de ton estomac et te rendaient malade. L'autre solution étant de les citronner  ou vinaigrer, ce qui tue en même temps les bactéries/microbes/whatever (selon le Papi). Je ne fais pas confiance aux armes chimiques donc, en plus, je les mâche bien.

Avez-vous déjà entendu le cri de l'huître ? Moi, oui...
Je ne sais pas si c'est le chamanisme ou l'ouverture qui fait ça, mais ça fait un drôle d'effet quand d'un coup ton plateau souffre à 15 cm de ton visage.

J'ai donc tenté autre chose : mâcher d'abord, et vinaigrer ensuite.

Première différence : le goût.
On me proposait des huîtres d'ici et là, je voyais bien une différence de taille et de couleur, mais jamais de goût : vinaigre à l'échalote iodé, point. Là, j'ai découvert qu'il y avait un goût, une texture, et j'ai presque vu la différence d'ensoleillement entre les élevages. Bon, le coup du soleil, c'est un enseignement de Pleine Conscience... ça pourrait être ça, au final.

Deuxième différence : la banane. Non, pas le fruit : le sourire !
Cette huître sentait mon plaisir à la perspective de l'avaler ; ça la rendait heureuse de se rendre utile, je suppose. C'est un peu comme quand on dit "fait avec amour", c'est meilleur. Voilà. Une huître a fait l'amour à mon palais, et ma langue en était toute humide.

En passant, une amie m'a parlé de sa visite en rêve à la Reine des huîtres, et qu'elle lui avait expliqué que ce n'était pas grave d'être mangé, pas plus qu'une plante, vu que notre conscience est Une. Je ne sais pas si je crois à son périple, mais la leçon a du sens. Elle me va bien.

Sur ce, je vous conseille un environnement pas trop bruyant pour déguster : 17h30 au Terminus Nord, c'est parfait !

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