mercredi 30 janvier 2013

Rituel de protection : mise sous cloche

J'ai entendu beaucoup d'histoires, et vu toutes sortes de recettes de magie blanche afin de se protéger de l'influence négative d'une personne. Des trucs avec des plantes, des pierres, même des abats... Ce n'est pas trop mon truc.
Pourtant, nous avons souvent l'impression d'être sous l'influence d'une personne qui vous pompe votre énergie, a des pensées négatives par-rapport à vous, ou agit carrément contre vous via des moyens... alternatifs.
Voici quelque chose qui fonctionne par la volonté, ne coûte rien, et peut être utilisé par n'importe qui. Comme c'est une action de défense, elle n'a aucun contrecoup ou effet secondaire. Comme elle est passive, elle vous protègera du négatif, sans pour autant stopper l'éventuel positif qui pourrait venir via cette personne, et sera donc sans effet si cette personne ne vous veut que du bien, d'un point de vue totalement objectif.

Principe
Vous allez mettre la personne sous cloche (comme le fromage). Tout ce que cette personne vous enverra, de manière volontaire ou involontaire, lui sera renvoyé (retour à l'expéditeur). Vous ne serez plus sous l'emprise, volontaire ou involontaire, de cette personne.

Matériel
- 1 feuille blanche (au moins un carré de 10 cm)
- 1 support (une vieille BD, une assiette, une cartonette...) de la taille de la feuille, que vous pourrez déplacer sans difficulté et qui ne vous manquera pas dans les prochains mois
- 1 verre pas trop haut (j'utilise souvent les verres de pâte à tartiner ou de moutarde, ceux sans les dessins de BD)
- 1 stylo qui fonctionne bien

Mise en oeuvre
Installez-vous tranquillement à une table.
Posez le papier sur le support rigide (afin de pouvoir le déplacer facilement ensuite).
Posez le verre sur le papier, afin de repérer à peu près la taille du rond dans lequel vous pourrez écrire.

Écrivez le nom de la personne qui pose problème sur le papier, de manière à ce que le verre posé dessus "l'emprisonne". Si le prénom et le nom sont trop longs et risquent de dépasser du contour du verre, vous pouvez le mettre sur plusieurs lignes.Faites-le en conscience, c'est-à-dire en visualisant la personne.

Posez le verre renversé par-dessus, comme s'il servait de cloche à fromage. Maintenez-le en place en mettant un doigt sur le fond, afin de ne pas gêner votre autre main qui tient le stylo.
Avec le stylo, faites un "joint" en faisant le tour du verre sur le papier. Ne pas lever le stylo, quitte à repasser plusieurs fois en faisant des quarts de tours dans un sens et dans l'autre.
Quand le joint est fait, ne plus déplacer le verre sur le papier (sinon, vous devrez recommencer).

Mettez la cloche dans un endroit où elle ne risque pas d'être déplacée par inadvertance : haut d'une étagère, dessus d'une armoire. Si besoin, mettez devant un petit panneau "Ne pas toucher - Prévenir [...] si vous bougez le verre par erreur".

Tous les 3 à 6 mois, démontez et passez le verre au lave-vaisselle (ou à la main). Refaites-le si vous sentez que c'est nécessaire.


L'effet est quasi-immédiat. Si dans les heures qui suivent vous ressentez une sorte de pression de la part de la personne mise sous cloche, n'hésitez pas à la visualiser debout sous la cloche, comme un Lilliputien qui crie avec une toute petite voix aigüe, et faites-lui un grand sourire.

Si la personne est véritablement dans une démarche d'envoutement, vous aurez sûrement de ses nouvelles dans les deux semaines, avec l'air paniquée parce que tout ce qui se passait mal dans votre vie, commence à lui arriver. Laissez-la comprendre par elle-même que ça s'arrêtera tout seul dès qu'elle arrêtera de vous envoyer du négatif.

Effets secondaires et variantes possibles
Comme dit plus-haut, il se peut que la personne mise sous cloche vive des moments difficiles ; ne vous inquiétez pas, ce n'est pas votre faute, car vous n'envoyez rien : vous Renvoyez simplement la patate chaude à son expéditeur.

Si la personne vous veut vraiment du mal, et qu'elle est suffisamment versée dans la magie, elle peut se protéger de votre protection. Si vous remarquez qu'un membre de votre famille proche commence à agir étrangement, faites-lui mettre la personne sous cloche pour lui-même. Le renvoi se fera sur la personne équivalente en face, et la puissance du retour sera augmentée. En général, c'est d'abord le conjoint qui est ciblé, puis l'enfant ou l'animal de compagnie.
J'ai moi-même été utilisée de cette manière pour atteindre ma mère. Le fils de la personne en face s'est cassé la jambe le lendemain.

Il se peut que plusieurs personnes travaillent à distance sur vous. Dans ce cas, mettez sous cloche "Untel et les deux autres personnes" (nombre à vérifier au pendule, par exemple).

Vous connaissez toujours la personne à la source, même si elle fait appel à un médium pour le rituel éventuel. Dans ce cas, mettez sous cloche "Untel et la personne qui l'aide".


EDIT du 21/06/2015 :
Si vous savez programmer les cristaux, vous pouvez poser à côté du verre un quartz programmé pour envoyer de l'Amour. Cela amplifiera l'effet.
Vous pouvez aussi écrire le nom sur un petit morceau de papier que vous allez plier et placer sous le verre. Le reste du rituel (tracé du joint) reste identique.

lundi 28 janvier 2013

Ego, ou comment notre regard est faussé

Vous avez déjà compris le principe du miroir. Au-delà, on trouve une autre difficulté, de taille variable : l'Ego.

Dans une démarche spirituelle, on vous dit qu'il faut vous en débarrasser totalement. Mais l'Ego est aussi ce qui vous pousse à avancer, votre motivation ; alors il est bon d'en garder un peu... juste un peu.

Si je vous parle d'Ego, c'est que j'ai été confrontée à une situation terriblement injuste. Une personne pour laquelle j'ai de l'estime, parce que cette personne est un professeur, s'est peut-être pour la première fois trouvée face à un être incontrôlable. Ce mot n'est pas forcément le plus parlant. Peut-être que le mot "inattendu" conviendrait mieux.
Le fait de ne pas pouvoir imposer sa volonté facilement, d'avoir des difficultés à forcer mes barrières internes a, je suppose, été une source de stress. Je ne peux que supposer parce que cette personne ne prendra pas contact avec moi malgré mes demandes (formulées avant d'avoir des détails sur la suite). Cette personne a elle aussi supposé des faits, et passés au filtre de l'Ego, je suis maintenant son exemple à ne pas suivre pour tous ses nouveaux élèves.

D'après ce que j'en ai su, elle a interprété ma résistance (au niveau du mental, on a tous du mal à faire certaines choses, notamment quand ça vous remue en profondeur) comme une contre-volonté, allant jusqu'à dire à certaines personnes que j'étais profondément mauvaise, et qu'il fallait se protéger de moi (oh oui, brûlez tout ce que j'ai touché ; n'oubliez pas le chat et la voiture). Avec le recul, j'aurais dû demander à ce qu'on me fasse une offrande de tous ces objets ; j'aurais fait de sacrées économies !

A-t-on le droit de gifler un enfant qui n'arrive pas à effectuer un exercice de mathématiques ? Doit-on interpréter l'échec comme un manque de volonté systématique ou peut-on se permettre de laisser le bénéfice du doute à la personne dont les efforts ne paient pas ?
Pour avoir travaillé dessus, je suis consciente que mes blocages sont liés à la fois au Mental dont le contrôle est remis en cause dans le cadre de l'évolution spirituelle, mais aussi à la peur de ce que je pourrai faire le jour où j'utiliserai mes dons à 100% (à la manière de Jean Grey, le Phénix de X-men).

Au final, même les personnes que l'on pense évoluées, avancées sur un chemin spirituel, ont aussi des défauts et leurs propres murs à faire tomber : nous ne sommes que des Humains, après-tout.
Je n'en veux pas à cette personne de m'utiliser comme exemple ; si elle en a besoin, que ça ne m'atteint pas, ce n'est pas grand chose. Je lui en veux plutôt de la manière dont elle corrompt mon image auprès d'êtres profondément innocents et influençables (comme des bébés qui font leurs premiers pas sur ce Chemin), des êtres que j'aime profondément, et qu'elle pousse sur une voie qui me semble (un peu plus) éloignée de la Lumière. Me dire que c'est leur chemin, qu'ils doivent passer par là pour apprendre, m'énerve. C'est un peu comme se trouver à un croisement de route, sur un trajet connu, et qu'au lieu de suivre votre instinct et vos souvenirs, vous suiviez un GPS qui vous fait perdre des heures sur des chemins tortueux.

Tout ce que je peux faire, c'est prier le dieu Mappy de vite leur faire ouvrir les yeux afin de voir loin à l'avance les obstacles et virages, pour en souffrir le moins possible. L'impuissance, et surtout l'inaction volontaire (quand on ne vous demande rien, ne cherchez pas à donner), sont pour moi une souffrance et un défi quotidien. Je n'arrive même pas à imaginer ce qu'a vécu Jésus face à ces foules de péquenauds têtus...

vendredi 25 janvier 2013

Clairvoyance, comment la gérer au quotidien

Tout ce qui est inhabituel vous confronte forcément à un manque crucial de ressources sur le sujet. Les perceptions extrasensorielles ont en plus le bonheur de différer chez chacun de nous. Voici quelques petites choses qui m'ont aidé, et m'aident toujours...

1) Admettre qu'on est complètement déboussolé
Oui, percevoir des choses, que ce soit dans le passé ou le futur, nous met à côté de la plaque marquée "Présent". L'admettre, un peu comme pour les alcooliques, est la première étape de l'acceptation.
En tant que clairvoyant, nous ne serons jamais parfaitement en résonance avec le Présent.

2) Faire le tri dans le ressenti
C'est difficile. Et malheureusement il n'y a que le temps et la pratique qui aide vraiment. C'est plus simple si vous avez des flashes, ou que vous recevez les messages en audio. A l'heure actuelle, ce n'est pas trop mon cas.
Le plus simple, reste de définir la sensation, le pressentiment, et de prendre du recul pour l'analyser. Pour y arriver, le mieux est encore de prendre des notes.

3) Noter, noter tout ce qui  vous traverse
Ceci est un conseil de première main, et je ne remettrai pas en doute cette personne.
Prendre un carnet, noter ses intuitions, ses angoisses... Les dater, et pouvoir y revenir. Cela permet aussi de méditer dessus, pour tenter d'obtenir des informations plus claires.
Le fait d'écrire permet en quelque sorte d'en parler à quelqu'un, de sortir l'information - qui est ce qui vous est en général demandé via ce don - et d'avoir plus de recul encore. Vous éviterez ainsi de polluer vos amis "normaux" et vous pourrez séparer les divers aspects de votre vie.

4) S'entourer
Oui, oser entrer chez les fous. S'entourer de personnes qui ont aussi ce genre de perceptions, afin de pouvoir, quand on le souhaite, parler librement, s'entraider, et pouvoir garder une vie sociale traditionnelle sans se sentir brimé ou limité.
J'ai créé une sorte de club, avec une demi-douzaine de personnes qui ne se connaissaient pas et ne se doutaient, pour la plupart, pas du tout qu'elles avaient des perceptions qui pouvaient être normales dans un groupe. Ces personnes se voient maintenant entre elles, par deux ou plus, et ressentent une certaine forme de liberté dans la rencontre.

5) Ne pas en parler
Facile à dire. Je suis la première à avoir du mal avec cette étape. Voir une personne qui a juste besoin d'un coup de pouce pour avancer... mais je n'ai pas le droit d'aider une personne qui ne me le demande pas. Je pousse actuellement la démarche jusqu'à avoir une demande orale ou écrite claire et posée, afin qu'on ne me reproche plus d'en faire trop.
Ne pas en parler non plus aux gens en général : c'est dommage, mais ça n'intéresse pas grand monde (pour le moment). Le seul résultat que vous obtiendrez, le plus souvent, est un sourire forcé et un au-revoir... C'est le plus difficile : ne pas pouvoir crier sa joie, sauter partout en disant que le monde est plus beau avec la tête dans les étoiles.

6) Avoir confiance en la Vie
La Vie sait ce qui est Bon pour votre évolution. Vous trouverez sur votre chemin tout ce dont vous avez besoin, au moment où vous êtes les plus apte à le vivre, le comprendre et l'accepter. Ouvrez les yeux aux signes. Suivez votre intuition, même si parfois c'est totalement débile.
Osez vous cogner aux murs ; vous ne trouverez jamais un mur que vous ne pouvez pas dépasser, que ce soit en l'escaladant, en le démontant, en passant dessous ou en faisant le tour. Je ne dis pas que ce sera simple, facile, ou sans douleur. Ayez confiance en vous.

mercredi 23 janvier 2013

Mariage pour tous, le débat qui préfère la peur à la raison

Hier, nous avons eu un vrai débat avec une inconnue, sur le sujet. Je me suis rendue compte que je n'avais jamais cherché plus loin, cherché des détails qui pourraient faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre. Au final, j'ai découvert qu'une seule loi ne pourrait pas tout faire.

Tout d'abord, la loi actuelle permet toujours de se marier entre cousins, mais il est clairement énoncé "pas entre personnes de même sexe".
L'important est de rappeler que le mariage religieux n'a pas vocation à intégrer le débat, car le mariage religieux n'a aucune valeur sur le plan administratif. D'ailleurs, on ne peut pas être marié devant Dieu sans être marié devant le Maire (ou assimilé). Le débat devrait donc se limiter à la démarche purement civile et laisser le petit Jésus faire la sieste tranquillement.

Quelle est la différence entre le mariage civil et le PACS ? Le sexe, et le fait qu'un PACS ne crée pas une Famille (avec Livret pour le prouver). Oui, au PACS aussi on vous met la honte en citant vos 25 prénoms hérités de vos 32 grand-parents et/ou d'un film de science-fiction vieux de 30 ans.

Ce qui peut déranger le Français, têtu et accroché à ses Traditions, est que le Mariage est une véritable institu... On est d'accord : plus personne ici n'y croit. Le mariage civil c'est 15 minutes et une photo devant la porte à la sortie, et vous n'avez pas besoin de plus pour avoir le droit de faire chier l'autre jusqu'à ce que l'un des deux parte (par la porte ou le tunnel lumineux).

Une fois compris ça, on va nous parler d'adoption.
L'adoption est déjà une galère en soi. On n'adopte pas un enfant comme on adopte un chien. Tous les couples qui ont fait les 2 à 3 ans de démarches le savent (et ceux qui ont rompu une semaine après avoir adopté un chihuahua, aussi).

Si nous parlions simplement de l'autorisation d'adopter l'enfant de son conjoint, c'est à dire d'avoir une autorité sur celui-ci, ou plutôt une autorisation de pouvoir en prendre soin en l'absence de son parent biologique.
J'ai vu des couples homos de 10 ans, dont l'enfant s'est retrouvé à l'hôpital, obligé d'attendre que le grand-père, qui vit à une heure de route, arrive alors que sa maman non-reconnue attendait depuis des heures dans une salle à l'extérieur, car elle n'avait pas le droit de le voir ou de le ramener à la maison. L'enfant, dans tout ça, pleurait pour qu'on le laisse voir sa maman n°2.

Limitons-nous à offrir cette première possibilité : le droit d'agir pour le bien d'un enfant qu'on aime, dans la vie de tous les jours.
L'adoption à l'étranger, la procréation médicalement assistée... On sait déjà faire des bébés toutes seules via l'insémination artisanale ; pourquoi se leurrer ?

Un enfant n'a pas besoin d'un papa et d'une maman. Beaucoup n'ont jamais eu de vrai l'un ou l'autre : absence volontaire ou professionnelle, incompréhension, rejet, divorce... Un enfant a juste besoin d'amour ! Moi, j'ai eu une Maman et un chat, et un père le weekend. Et je ne pense pas être devenue une lesbienne du lundi au vendredi, hétéro les samedi et dimanche, pour autant.
Grandir dans un environnement heureux est le plus important. Après, il y a sain et sain : je préfère largement deux personnes de même sexe qui s'aiment et se le prouvent, qu'un couple traditionnel qui se déteste mais tient pour des raisons d'image et "pour le bien des enfants"... Les enfants sont jeunes, pas aveugles, et (en général) pas trop cons...

Donc, par pitié, examinez tout ceci petit bout par petit bout. Dissociez l'acte de mariage, des droits des époux.


Sur ce, si vous le permettez, je vais aller préparer ma participation à la prochaine manifestation, afin qu'une femme soit enfin autorisée à porter un pantalon sans avoir à tenir un guidon de vélo ou les rennes d'un cheval.
D'ailleurs, si quelqu'un organise une marche pour qu'on n'ait plus besoin d'avoir une botte de paille chez soi au cas où le Roi décide de passer, ça m'arrangerait : mon studio fait un peu campagne...


Il se peut que j'aie dit une ou deux bêtises ; Légifrance est un peu brouillon lorsqu'il s'agit de faire la différence entre les Codes, et de trouver ce que vous cherchez quand vous êtes un civil de base...

mardi 22 janvier 2013

Les limites de la normalité

J'ai encore été confrontée à la problématique de la normalité.
Etre normal c'est, d'après le dictionnaire, partager la même caractéristique avec au moins la moitié de la population.
Ici, cette population qui se dit normale vous traite de folle.

Je n'ai pas de chiffres à vous citer, mais je n'ai aucun doute sur le fait qu'une belle partie des personnes internées en hôpital psychiatrique relève plus d'un manque de contrôle et d'acceptation de perceptions de l'invisible, que de la réelle pathologie.

Ce que j'aime avec la normalité, c'est qu'elle peut aussi se définir au sein d'un groupe. Les gens anormaux vont finir par se regrouper afin de définir une nouvelle norme, de se sentir acceptés et/ou compris.

Quand on a des dons, des capacités dites surnaturelles, on est vite exclu par une société qu'on effraie. Les clairvoyants vous diront, ou pas, que d'ici quelques dizaines d'années, les fous d'aujourd'hui (comme moi) seront la norme. La population basique sera obligée de les accepter.

Et tout comme la polémique actuelle autour du mariage gay, nous, les fous, nous en foutrons : il fallait le faire il y a 30 ans, quand on se sentait exclus, que certains ont été poussés au suicide et rejetés parce qu'ils étaient différents.

On crée une polémique énorme. On mélange tout. On appelle secte tout groupe de personnes qui cherchent des réponses à tâtons. On diabolise tout ce qui n'est pas relayé par un magazine mainstream, sans même se poser la question, sans même faire un essai de manière objective.
On oublie que la première secte du monde est le dogme Catholique. On oublie que Jésus, devenu figure de proue de certains extrémistes, est un Juif, et en plus un rabbin ! On oublie que la Chine s'est soignée depuis des centaines d'années avec des plantes. On oublie tout ce que savaient nos anciens, il y a encore 50 ans.
On redécouvrira tout ça, comme la Renaissance a redécouvert le monde après le Moyen-Age.

En attendant, nous, petits êtres dévoués à un Monde qui ne nous reconnaît pas, travaillons dans l'ombre, à faire émerger la Lumière. Nous n'avons pas besoin de votre gratitude. Nous n'avons pas besoin de votre reconnaissance. Nous avions besoin de votre Amour, mais nous avons survécu sans. Votre rejet nous a rendus plus forts. Nous sommes chaque jour plus puissants et plus nombreux. Nous préparons un Monde merveilleux, et vous serez les bienvenus.

dimanche 20 janvier 2013

Réalité ou fiction, ou comment s'inspirer de sa vie sans que ça se voie

J'ai foiré.
J'ai cité un exemple précis (mais pas de nom) et maintenant on me déteste encore plus.

Difficile que de savoir comment écrire des trucs justes, qui peuvent aider les personnes qui le lisent (parce que même s'il y a une première partie "Contexte de pourquoi j'écris ce truc", il y a ensuite une analyse et un mot en gras qui est important), et qui ne sont donc pas les personnes dont je parle (je préfère le leur dire en direct), en offrant des exemples parfois extrêmes, tirés de plusieurs situations différentes, en évitant de mettre partout des petites étoiles pour dire "non mais en fait c'est pas les mêmes gens ; personne n'est capable de cumuler autant de soucis d'un coup sans que ça explose".
Je commence à écrire quand j'en ai marre de voir encore et encore cette même situation dans mon entourage, afin de pouvoir peut-être, un jour, éviter à quelqu'un les déboires associés.

Dans cet exemple précis, le couple a pris pour lui absolument tout ce que je disais (et, il semblerait, pas-littéralement l'adjectif fêlé). J'avoue, ça peut porter à confusion très facilement. Ce n'était pas le but. Encore. Fuck...

Donc, même si dans les faits mon action (écrire) a été utile (à commencer par Me permettre de sortir ces maux), ça remet de l'huile sur le feu... feu qui est relativement circonscrit, et qui, étrangement, fait que certaines personnes PAS DU TOUT LIÉES au truc, se posent des questions sur leur couple et discutent, enfin !!!

Donc ici, je cherche un moyen de parler de mes expériences, et d'une manière de parler des situations dans lesquelles je suis impliquée, mais sans en parler du tout... Si je passais directement à la partie analyse, on me demanderait d'où je sors ces conseils, où est mon diplôme de psy, depuis quand j'ai 50 ans d'expérience... (ce qui a été le cas pour d'anciens articles)

On en revient au fait qu'un blog, c'est une fenêtre ouverte sur une vie. Cette fenêtre ne devrait pas être accessible aux amis, parce que l'implication émotionnelle est trop forte, les vies sont trop proches. On ne peut pas être à la fois le prof et l'ami de l'élève. On ne peut pas dire certaines choses sans blesser la moindre personne sur cette Terre.
Au final, le plus simple serait encore d'écrire des nouvelles érotiques, mais on pourrait croire que ce n'est pas de la fiction...

P.S. : quand les excuses ne sont pas entendues / ne suffisent pas, et qu'il est si difficile de communiquer qu'on ne peut même pas savoir ce que l'autre attend, on se lasse et on passe à autre chose, triste de devoir laisser tomber ; je doute que vous puissiez un jour lire l'épilogue (espéré heureux) de cette histoire.

vendredi 18 janvier 2013

Communication sans filtres, ou comment j'ai du mal à parler avec les Humains

Très chers amis, ne me présentez pas votre moitié, au risque de vous retrouver obligés de déballer rapidement toute une série de choses que vous ne souhaitiez pas voir ressurgir. En gros, je vous pousse involontairement à sortir les points noir avant qu'ils se transforment en abcès, pour éclater le jour où vous avec 2 gosses et un labrador.

J'ai appris, quasiment un an après les faits, que j'avais (presque) ruiné un jeune couple. En effet, la (charmante) demoiselle m'avait demandé de ne pas divulguer ce que je savais de son passé de célibataire exaltée. J'ai donc dit, je ne sais plus où dans la conversation, que je ne parlerai pas du Fight Club (ou un truc du genre). Jeune, jolie, assumée... Môsieur (charmant aussi) s'est fait des films au point qu'elle a dû tout déballer pour le rassurer.
Oui, je sais, ça énerve, et ça prend du temps. Si maintenant je vous dis : "A toute chose, malheur est bon", je risque de me prendre une tarte. Il me faut un protège-dents. Et un casque. Et un gilet pare-balles.

On en arrive donc à cette histoire de filtre.
Ce qu'il faut dire, ou pas. Ce qui es socialement acceptable. Ce qui est blessant... Je milite pour pouvoir parler en public de problèmes de règles et autres mycoses sans voir se révulser des yeux tout autour. Le socialement acceptable est donc une notion étrange pour moi.
Concernant ce qui est blessant, je ne devrais pas me sentir concernée, tout simplement parce que je ne dis jamais les choses avec une intention négative envers la personne concernée. Je n'aime pas rabaisser, parce que je n'ai pas besoin de me sentir mieux qu'un-tel pour exister.

Donc oui, je m'excuse si la réception de mes propos se fait d'une manière différente que celle espérée. Sachez que, malgré mes multiples talents, je ne suis pas dans votre tête et je préfère que vous me disiez avec des mots qu'il y a un quelconque souci, au lieu de laisser pourrir la situation. Je suis médium, pas devin !

Après des années à tenter de trouver un moyen de devenir une personne sortable, d'appliquer le fameux multiple tour de langue dans la bouche, de reformuler 3 fois en passant par la traduction en Allemand... il ne me reste plus qu'à faire voeu de silence et/ou abandonner l'idée d'une vie sociale incluant plus de deux êtres humains à la fois.
Vous viendriez en vacances dans ma ferme du Larzac ?

lundi 14 janvier 2013

Affaire Albatros Manchot (Ep. Final)

Bon, nous sommes en 2013. J'en ai marre de me prendre la tête.
J'ai reçu plein de lettres contradictoires, de courriers croisés... maintenant, j'attends qu'ils me répondent quelque chose de sensé sur le cas.
En attendant, ils m'ont informé du détails de mes prochaines cotisations, soit zéro €uro tout compris ; comprenne qui pourra !

Et j'en profite pour vous parler rapidement des lettres d'huissier, notamment celles envoyées par les entreprises dont le but est de vous faire payer vos factures (EDF, portable...) :
une lettre d'huissier est toujours envoyée en recommandé avec accusé de réception, sinon ils n'ont aucune preuve que la voisine clépto et dingue de votre corps vous pique votre courrier depuis 1998 pour dormir avec... enfin, de preuve que vous avez bien été informé.
Donc, tant que vous n'avez pas une lettre de relance en recommandé, vous pouvez faire trainer (c'est d'ailleurs amusant de voir qu'au bout de 3 mois ils vous proposent des facilités de paiement ; vivement une réduction de 10€ sur la facture !).

jeudi 10 janvier 2013

Etre heureux en couple

Qu'est-ce qu'un couple heureux ? Peut-on être heureux seul, dans un couple ? Peut-on être à deux ET heureux en couple ?

Le couple, c'est une norme sociale. C'est une question de concessions. C'est aussi une question d'équilibre entre les désirs, les capacités et la psychologie de sa moitié.

Quelle est la clé du bonheur dans un couple ? La discussion.

On dirait que c'est simple, mais c'est le plus difficile.

Un couple, c'est plusieurs esprits qui ne sont pas Edward Cullen et qui ne peuvent donc pas lire dans les pensées de l'autre. Rappelez-vous bien ceci : l'autre ne peut pas deviner ce que vous attendez de lui tout le temps !

Vous devez pouvoir parler de tout, absolument tout, surtout si vous vivez ensemble. Combien de couples se sont déchiré pour des questions débiles, souvent liées au sexe (quand chacun vous confie que le sexe c'est pas ça et que c'est forcément la faute de l'autre, vous hésitez entre pleurer et éclater de rire).
Bon, encore faut-il que vous sachiez ce que vous aimez... mais c'est une autre histoire.

De manière plus terre-à-terre, voire complètement gore : n'invoquez pas le mal de tête, mais dites-lui carrément que vous avez des hémorroïdes et que c'est pour cette raison que vous n'avez jamais tenté le massage prostatique !
Expliquez-lui que vous avez besoin de 10 minutes de plus avant d'avoir assez chaud pour éviter de vous finir dans la cuisine pendant qu'il prend sa douche !

N'attendez pas qu'il y ait un abcès à percer ; sortez les points noirs un par un. (Oui, je sais que c'est gore, mais vous ne retenez rien sinon).

Organisez-vous donc une soirée canap' sans TV, avec un fond de musique, portables éteints, un petit verre à la main, et parlez. Parlez de vous, de vos ressentis, à la première personne : "Je me sens mal quand je te vois faire ça... ça me rappelle mon enfance..." est plus efficace que "Arrêtes de faire ça tu m'énerves".
...d'où la position assise et l'alcool, pour le courage.

mardi 8 janvier 2013

Briseuse de couple, pour le meilleur

On ne m'avait jamais traitée de briseuse de couple.
Il est vrai que j'ai fait une entrée fracassante dans leur vie. Il est vrai que ça m'a fait bizarre de me faire inviter dans la maison familiale pour les vacances. Il est vrai que j'ai été vraiment gentille, tentant de respecter au maximum le territoire de chacun (oui, comme les chats).

Le fait est qu'un couple, ça ne se brise pas tout seul. Il faut qu'il soit déjà un peu fissuré, voire carrément fêlé pour que ça saute avec le pop extérieur.

J'en entends déjà qui pensent "salope". J'ai vécu la situation dans presque tous les rôles disponibles, alors je sais très bien ce que je fais, quelles sont les limites, quels mots vont remonter le moral et j'assume mes actes.

Ce que cette charmante jeune femme m'a dit est simple : "Tu t'es immiscé dans un couple qui était heureux avant que tu arrives !".

Mêêêp !

Je ne sais pas quelle est votre définition d'un couple heureux.
Beaucoup de couples vont. Mes grand-parents vont depuis 50 ans : ils se tapent sur les nerfs, ne se supportent plus, mais vivent ensemble et partagent les tâches en râlant conjointement.
Il y a des couples qui vont bien : ils passent de bons moments, le sexe (ciment du couple) est satisfaisant et ils tâchent conjointement.
Il y a aussi les couples (souvent récents) qui vont très bien, baisant comme des lapins le dimanche de Pâques, découvrant les goûts de l'un et de l'autre et tirant beaucoup plus de positif que de négatif de la relation.
Un couple heureux, mais VRAIMENT heureux, je n'en ai pas vu beaucoup. Ceux-là ont appris à discuter, de tout, et n'attendent pas que l'abcès soit énorme pour l'exploser. La clé est là.

Dans le cas présent, ayant la demoiselle au téléphone, elle m'a demandé de lui dire que j'avais pris mon pied avec son homme. Peu importe les faits, elle voulait l'entendre, donc je le lui ai dit. Dire non aurait été amusant, parce que vous vous retrouvez comme une conne, regardant votre mec : "Je savais que t'étais nul au pieu, même si je le savais pas ! C'est ta faute !!!". Et après, vous raccrochez automatiquement et rentrez chez votre mère.
Elle a donc enchaîné en me demandant comment c'était possible, parce qu'avec elle, le sexe, c'était pas ça.
Aha ! Nous y voilà...

Le fait est que le môsieur en question m'a dit exactement la même chose.
Imaginez un instant qu'ils aient dis-cu-té au lieu de tirer sur la chèvre postale (le bouc émissaire, quoi). Un couple sauvé. Une offrande au Dieu du Sexe Bien Fait. Une augmentation des ventes de clopes et de glace en pot de 500mL. Tout le monde il est content !


Bien sûr, le sexe n'est en général pas le seul problème.
J'ai appris que, souvent, le couple finit par se transformer en amis, confidents voire colocataires. L'important est de regarder le tout avec du recul votre relation vous apporte-t-elle toujours plus de positif que de négatif ? Quand vous rentrez dans votre couple, vous sentez-vous mieux qu'au boulot ? Pouvez-vous vous reposer sur et avec votre conjoint sans le forcer ?
Si la réponse est non, en effet, c'est difficile d'avoir le courage de repartir à l'aventure, de risquer de se planter, de se jeter dans l'inconnu, de devoir tout recommencer, reconstruire... Je ne vous incite pas à tromper. Je vous incite à vous exprimer et à l'envoyer chier si vous supportez depuis des années, sans broncher, un truc qui vous horripile !
Ah... C'est tellement simple de juste se plaindre et de ne rien faire pour que ça change...